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Crystal Pite et Christos Papadoupoulos dans l’interprétation du NDT1 au TDV

par Nicolas Villodre
25.10.2024

Deux pièces chorales viennent d’être présentées et acclamées au Théâtre de la Ville : Solo Echo (2012) de Crystal Pite, en première française, et Ties Unseen, une création de Christos Papadoupoulos, incarnées par la troupe du Nederlands Dans Theater.

Postromantisme

Par sa scénographie et son romantisme d’ensemble – musique et danse confondues –, la pièce de Crystal Pite peut faire penser à la Valse des flocons de neige de Casse-Noisette. En effet, tombe la neige, comme chantait Adamo en 1963; et ne cesse la neige de tomber, vingt minutes durant, en fond de scène, tandis que s’escriment et s’expriment sur l’immense plateau sept mercenaires du NDT 1, un par un ou deux par deux, généralement. One peut dire que le décor de Jay Gower Taylor produit un effet bœuf.

 

Deux sonates pour violoncelle de Brahms on ne peut plus lyriques, diffusées malheureusement en playback, jouées avec ardeur par le duo Emanuel Ax (au piano) et Yo-Yo Ma (au violoncelle) structurent ce ballet d’une longueur idéale. La danse est, de fait, écrite en parfaite synchronie avec la musique. Sans doute plus expressionniste que celle-ci, ne serait-ce que par le clair-obscur régnant, voulu par la chorégraphe et son lumiériste Tom Visser, elle est ample, vigoureuse, guerrière. La tenue non genrée des danseurs évoque celle de gladiateurs.

 

La gestuelle exige des interprètes tous muscles dehors une technique sans faille, un engagement total, une belle ardeur au combat. Ils ne cessent d’entrer et de sortir de l’arène, côté jardin ou cour. Les pas de deux n’ont rien de chocs frontaux ; ils forment des nœuds inextricables ; ils gardent du moelleux. Quelque velléité saltatrice perce ça et là, quelque porté aussi, de temps en temps, un trio. On pivote, on résiste à la pesanteur, on effectue une ou deux glissades, mais on reste les pieds sur terre.

 

La chenille rappelle la Spanish Dance (1973) de Trisha Brown. L’amoncellement corporel évoque sans doute la mort – motif expressionniste s’il en est. Ce par quoi la deuxième partie du solo qui n’en est pas un suit un passage musical plus dramatique, ponctué d’ailleurs de coups d’archet bruitistes de la part de Monsieur Yo-Yo. Cette section relève de la peinture doloriste. Du porté on passe ici au prostré.

 

Travail collectif

Plus simple, sans être simplet, est l’opus de Christos Papadoupoulos, Ties Unseen. Les quinze (ou seize, d’après le programme) membres du NDT1 restent ensemble pendant une bonne demi-heure, sans qu’aucun d’entre eux/d’entre elles ne se désolidarise de ses camarades. Une roulade arrière de la part d’une danseuse est la seule extravagance dans ce perpetuum mobile.

 

Le métronome réglé au tempo minimum sert longtemps de colonne sonore à la chorégraphie, avant que la B.O. ne s’enrichisse canoniquement d’effets électro dus au compositeur Jeph Vanger. La cadence passera d’une trentaine à une centaine de bits par minute, de largo à moderato, sans que l’on s’en aperçoive. La chorégraphie tient un peu de la soirée disco engourdie.

 

Tout y est prévisible, du début à la fin. Ce qui n’est pas plus gênant que ça, une bonne idée concrétisée vaut mieux que nombre de projets non aboutis. Et, dans le cas présent, tout est impeccablement exécuté. La musique de Brahms et la répétition d’une suite de mouvements indolents qui visent et parviennent à fasciner l’assistance. Ce que prouvent les nombreux rappels à l’issue de la performance.

 

Ici, ni difficulté technique, ni virtuosité particulière ne sont pourtant demandés aux danseurs. Leur qualité est surtout d’interpréter avec subtilité leur partition. Cela suppose une certaine endurance, une attention à l’autre de tout instant et un sens de l’improvisation. Le plus remarquable étant, selon nous, que chacun trouve à s’affirmer dans une œuvre aussi collective.

Visuel : Solo Echo de Crystal Pite © Rahi Rezvani