2025 sera l’occasion d’explorer la danse sous de nouvelles formes, et dans des thèmes relevant de l’intimité et de la construction de son identité. L’occasion de se découvrir, dans une sélection de créations Cult.
Cette année 2025 sera marquée par une réinvention artistique de la danse, dont la diversité sera mise à l’honneur à travers plusieurs créations hybrides, mêlant plusieurs genres et plusieurs influences. Vous retrouverez ainsi, du 11 au 14 janvier TranscenDanses, une création d’Akram Khan, au théâtre des Champs-Élysées, mêlant danse contemporaine et danses traditionnelles indiennes. Le chorégraphe Emmanuel Gat sera aussi de retour les 28 et 29 février avec sa pièce Sacre, au sein d’un spectacle de quatre ballets au théâtre des Champs-Élysées. L’Opéra ballet Vlaanderen, quatre pièces créées par trois chorégraphes de trois générations différentes, en collaboration : Jan Martens, Anne Teresa de Keersmaeker et Trisha Brown, sera proposé du 24 au 26 avril 2025 au théâtre de la Villette. Du 05 au 07 mai, a Folia, la nouvelle création de Marco da Silva Ferreira, qui mêle danse folklorique portugaise et danse contemporaine, sera également à voir au théâtre de la Villette.
Le thème de l’identité sera au coeur des productions de danse cette année. Entre déconstruction du genre, exploration de l’amour et réaffirmation des rôles masculins, la saison sera l’occasion d’explorer l’intime. Vous pourrez ainsi retrouver Arthur Perole du 07 au 09 mars au théâtre Chaillot, avec son spectacle Tendre Carcasse retranscrivant cet univers queer propre au chorégraphe, mêlant danse et voix-off. d’amour de Thomas Lebrun sera également à voir à Chaillot – Théâtre national de la Danse du 14 au 16 mars, une création célébrant l’amour dans toutes ses formes. L’oeuvre hybride de Noé Soulier, Close Up, mêlant danse et vidéo, sera disponible du 11 au 13 mars au Théâtre de la Ville en Hors les murs de Chaillot-Théâtre national de la Danse. L’Opéra de Paris mettra par ailleurs en avant La Belle au bois dormant de Noureev à l’opéra Bastille du 08 mars au 14 juillet et Sylvia au Palais Garnier du 08 mai au 04 juin, l’occasion de mettre en avant des rôles masculins dans ces productions classiques.
En 2025, les productions en danse exploreront aussi l’expérience du quotidien, toujours dans cette réflexion centrale de l’intimité. Ce sera notamment le cas cette année avec la création de Sharon Eyal / Mats Ek, qui mêlera la danse avec des objets techniques du quotidien, disponible du 27 mars au 18 avril au Palais Garnier.
Visuel : © Christophe Raynaud de Lage