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«Les Dix Commandements» : on a très envie d’aimer

par Elinor Agam
31.01.2025

Après plus de deux décennies, le spectacle «Les Dix Commandements», qui a déjà rassemblé plus de 3 millions de fans à travers le monde, fait son grand retour à la Seine Musicale et continue de séduire les générations passées et actuelles . À travers cette nouvelle édition, l’œuvre emblématique des années 2000 retrouve sa place dans le cœur des spectateurs, mêlant nostalgie et modernité. Un quart de siècle après sa première représentation, Les Dix Commandements aborde des thèmes universels et intemporels, comme celui de la liberté, tout en s’adaptant aux évolutions du monde artistique et culturel d’aujourd’hui.

Une mémoire qui vaut le détour

La Seine Musicale, un lieu désormais incontournable de la scène culturelle parisienne, témoigne de l’évolution de la scène parisienne, mais aussi du désir de revivre l’émotion d’un moment inoubliable. Si son accès n’est pas des plus aisés, cet îlot culturel de l’ouest parisien s’est imposé comme une adresse majeure, bien que son éloignement reste un défi pour certains. Mais pour revivre Les Dix Commandements on se motive.

L’amour se fait attendre

Un métro, un bus, une traversée de pont, et déjà, on repère ceux qui partagent notre destination. Une génération de quadras nostalgiques prêts à patienter des heures pour enfin entendre la chanson qu’ils attendent tous : L’Envie d’aimer. Ils savent qu’ils devront écouter 532 autres chansons et 7 h 30 de spectacle (exagération majeure, mais le ressenti est réel) avant d’enfin sortir leur téléphone et inonder Instagram avec un souvenir et un hommage à Daniel Lévy sur cette belle musique de Pascal Obispo.

Ne retiens pas tes larmes

Et à cet instant suspendu, les adultes, comme des jeunes ados, se transforment en fans exaltés. Les larmes montent, les voix s’élèvent sans retenue, peu importe les voisins. Certains courent même vers la scène, espérant un regard, un sourire, un clin d’œil d’un chanteur ou d’un danseur. Parce que, finalement, plus que jamais, on a très envie d’aimer celui qu’on aimait à 20 ans.

Monde nouveau

Mais que reste-t-il, 24 ans après, de ce spectacle mythique ? Le casting, où figurent de nombreux talents issus de la télé-réalité musicale comme Benjamin Bocconi, Leelou Garms ou David Lempeel, peut surprendre. ( Mention spéciale à Sharon Laloum, une voix découverte, elle aussi, dans The Voice , qui fait vibrer jusqu’au plus profond de nous )
Si certains grincent des dents à l’idée de voir la télé-réalité envahir la scène, il faut bien admettre que c’est un peu comme passer des CD à Spotify : ça pique un peu au début, mais on finit par s’y faire.
Ce casting, tout comme la scène, incarne le présent tout en rendant hommage au passé. Et, il faut le reconnaître, ces artistes sont d’une beauté éclatante et d’un talent indéniable. On les regarde avec la tendresse de parents admiratifs, émerveillés par leur jeunesse vibrante, leur énergie débordante.


Côté décors, la technologie a remplacé le gigantisme. Les lourdes structures sont désormais dominées par la technologie et l’art vidéo qui plonge le spectateur dans une immersion visuelle fascinante. Les effets de profondeur et les jeux de lumière transportent le public à travers les mondes et les époques, donnant une nouvelle dimension à cette histoire intemporelle.

La liberté

Au fond, même après 24 ans  Les Dix Commandements, reste une histoire de liberté. La liberté d’un peuple, qui pourrait être celle de n’importe quel autre. À une époque où tant de populations réclament d’être enfin libres, ce récit trouve un écho universel. Mais ce peuple-là, c’est le peuple hébreu. Et en ce dimanche particulier, alors que ce spectacle jouait, la presse entière couvrait la libération d’otages israéliens du Hamas vers Israël, les paroles des chansons résonnaient d’une manière encore plus bouleversante. 

La gorge nouée, nous écoutions 4000 à écouter la chanson L.I.B.E.R.T.E et pensant à ce besoin inconditionnel, vital, que mérite chaque peuple à travers le monde. Un besoin qui doit être dansé, chanté, crié, mais surtout réellement et légitimement obtenu. Partout.

Le thème de la liberté, toujours aussi poignant, est un pont entre le passé et le présent, et il continuera d’être d’actualité dans le futur. Dans vingt ans, Les Dix Commandements auront sans doute pris une nouvelle signification, teintée par l’histoire et les luttes du moment. Mais le fond, lui, restera inchangé. Et alors, nous découvrirons un nouveau casting, de nouveaux décors, et nous serons encore nostalgiques de celui que nous avons tant aimé, celui qui nous a donné L’envie d’aimer en premier.