« Le violon magique »: Élodie Fondacci et le Sirba Octet envoûtent le jeune public à la Cité de la Musique

Un monde poétique aux airs klezmer et tsigane

Le Violon magique – le livre et le spectacle – est le fruit d’une rencontre entre la musique klezmer et tzigane portée par le Sirba Octet et l’imagination d’Élodie Fondacci qui s’en inspire. Créatrice des contes musicaux Les Histoires en musique sur Radio classique, partenaire de ce projet musical, Élodie Fondacci nous fait découvrir les plus belles histoires sous forme de podcast et de livres-CD, édités chez Gautier Languereau.

Accompagnée par les musiciens du Sirba Octet sur scène, Élodie Fondacci raconte l’histoire d’un lointain royaume où règne la nuit. Dans une salle plongée dans l’obscurité, seules quelques bougies éclairent la scène. Les enfants s’agrippent aux bras de leurs parents alors que la conteuse commence son récit. D’une voix captivante, Fondacci dépeint un univers triste et sans lumière et introduit le petit Sacha, bercé aux histoires du jour que lui raconte son grand-père Elijah qui avait connu le soleil dans sa jeunesse.

Le petit garçon à la reconquête de la lumière et des cœurs

Le jour de ses 15 ans, Sacha part vaillamment à la recherche du soleil, une aventure qui lui fera découvrir le pouvoir des rêves, de la musique et de l’amitié. Guidé par le violon de son grand-père, Sacha rencontre d’autres enfants musiciens sur son chemin. La contrebassiste Anna, les jumeaux Pierre et Yvan possédant un alto et un violoncelle, la clarinettiste Irina, Iurie avec son cymbalum et même la petite chèvre Kochka rejoignent Sacha dans sa quête de lumière.

Au fur et à mesure que le récit avance, les airs deviennent plus vifs et joyeux et le jeune public suit les évènements avec l’émerveillement réservé aux premières découvertes. Même s’ils n’arrivent pas toujours à suivre une récitation dynamique et un peu rapide pour certains,  les enfants sont visiblement éblouis par la musique, le jeu des lumières et la voix de la récitante qui change au gré des personnages qu’elle incarne.

À l’issue heureuse de la victorieuse bataille contre le dragon, voleur du soleil, le jeune public accueille le retour du jour avec des cris et le tintamarre de bruits de toute sorte pour exprimer leur enthousiasme débordant. Le Sirba Octet les remerciera de deux bis d’une gaîté contagieuse qui les accompagnera jusqu’au hall où leurs parents pourront acheter et leur faire dédicacer Le Violon Magique et le dragon de feu, paru aux éditions Auzou en octobre 2024.