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« Canti », la chanson de gestes de Simon Bailly

par Amélie Blaustein-Niddam
26.02.2024

Au  festival de danse Les Hivernales à Avignon, Simon Bailly s’attaque une nouvelle fois aux interactions entre la voix et les corps dans un quatuor subtil à l’humour fin et au talent fou.

Au commencement, Phanuel Erdmann, Simon Bailly, Martial Pauliat et Anne-Emmanuelle Davy ne sont qu’une voix à l’unisson : un chœur. C’est beau tout de suite, baroque et puissant. Rapidement, on comprend que l’unité est plurielle. Iels sont quatre, trois en bleu et un, Phanuel Erdmann, en jaune. La pièce avance par motifs, elle pose des gestes. En l’occurrence, le premier est un porté à l’envers. Trois qui soulèvent un. L’image fonctionne et surprend.

 

Au fur et à mesure, les liens se tissent entre iels,  malgré les différences. La proposition se fait délicieusement woke. Faire corps commun, oui,  rester ensemble, oui, mais en cultivant et en respectant ses particularités. Canti ne cesse de faire avec les contraintes des corps et des voix de l’autre, des autres.

 

Comment avancer tête contre tête mais jambes lointaines ? Comment soulever au mieux un corps bien plus lourd que le sien ? Il faut faire attention  à celui qui roule pour ne pas le laisser tomber par dessus bord. Il s’agit de tenir à l’autre.

 

Les correspondances entre le chant et le mouvement ne sont pas neuves, elles se sont même multipliées ces dernières années. À la fois dans l’idée que les cordes vocales sont un muscle à mobiliser mais aussi que les danseurs et danseuses n’ont pas à rester muett.e.s. On pense à François Chaignaud, à Joachim Maudet, à Nach… Toustes ont travaillé la puissance vibratoire de la gorge sur le reste du corps.

 

Mais Canti va plus loin en intégrant dans ses questionnements la part faite aux danses traditionnelles. À un moment, le quatuor se lance dans un pas de bourrée mains dans les mains, et il va au bout du geste. Dans leurs costumes très souples et dans la lumière crue, le décadrage est parfait. Là encore, l’apport des pas folkloriques à la danse contemporaine est un grand dialogue qui dure depuis un bail (Rizzo, Sciarroni, Mayer…), et Bailly prouve, juste en le déplacant à nouveau, qu’il est possible d’en tirer encore plus de symboles.

 

Ô nuit enchanteresse. Divin ravissement. Ô souvenir charmant. Folle ivresse !  Les mots de Bizet nous arrivent en avant-scène, dans une adresse parfaite. Martial Pauliat en touche à tout, joue du piano-platines et Anne-Emmanuelle Davy de la flute traversière (ce qui lui coupe littéralement les jambes). Et toustes, en trobairitz et troubadours, chantent et dansent.

 

Canti est un bonbon, une pièce très référencée et bien pensée qui pose une belle pierre à l’édifice des nouvelles écritures chorégraphiques.

 

 

 

 

Visuel : Les hivernales