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Malgré la période trouble, une « Cage aux folles » en fête au Volskoper de Vienne

par Paul Fourier
02.03.2025

La reprise de la pièce queer « historique » d’Harvey Fierstein et de Jerry Herman est une franche réussite portée par une mise en scène d’une belle justesse et des comédiens-chanteurs de très bon niveau.

« Pièce à succès ». Est-il une expression mieux adaptée à appliquer à La cage aux folles, cette pièce de boulevard créée en 1973 ? Pendant cinq ans au Théâtre du Palais-Royal (puis durant deux années supplémentaires au Théâtre des Variétés), les 900 représentations des aventures tropéziennes et débridées de Michel Serrault-Zaza et de Jean Poiret-Georges ont vu passer 2 millions de spectateurs.

Certains soirs, les improvisations du duo d’acteurs allongeaient considérablement la durée de la pièce et, aujourd’hui, il est encore possible de revoir sur l’internet ou sur la plateforme de l’INA, de nombreux extraits dont celui, cultissime, où Poiret apprend à Serrault à tenir une cuillère à café… comme Jean Gabin dans La bête humaine

En 1978, 1980 et 1985, ce succès considérable débouche sur trois films (deux d’Édouard Molinaro et un de Georges Lautner) avec Serrault, Ugo Tognazzi (qui remplace Poiret) et Michel Galabru. Le premier opus, énorme succès commercial en France, est, de 1980 à 1998, le film de langue étrangère le plus vu aux États-Unis. Le remake américain du film, Birdcage, sortira aux États-Unis en 1996.

La cage, manifeste homosexuel ou propos homophobe ? 

À la suite des évènements de Stonewall, les années 70 représentent un moment clé pour l’affirmation homosexuelle, incarnée, par exemple en France, par le Groupe de libération homosexuelle (GLH). La pièce fait alors débat dans la communauté homosexuelle française, certains la traitant d’homophobe.

 

De son côté, Jean Poiret déclare, en février 1973, quelques jours après le lancement de la pièce et dans un entretien au Journal du dimanche : « Seuls les pédérastes coincés, c’est-à-dire les refoulés, sont choqués par notre spectacle. Le grand public, lui, rit de bon cœur, parce que, dans le fond, les personnages que j’ai mis en scène n’ont, malgré les apparences, rien à voir avec un sexe déterminé. Par exemple, Michel, qui joue les hommes-enfants de 55 ans, est la réplique exacte des femmes-enfants du même âge qui minaudent ridiculement. » Ambiance…

Les temps ont changé et les combats aussi ; on peut parier que si la pièce était créée aujourd’hui, le côté grotesque (tout comme d’ailleurs la figure de Jacob, la « bonne » folle et noire !)  provoquerait des réactions négatives. En revanche, si l’on observe le public qui vient assister au spectacle au Volskoper, le débat initial sur la caricature semble clos, car une grande partie de la communauté l’a définitivement intégrée dans sa culture.

Après la pièce française, la comédie musicale américaine

En 1983, à Broadway, La Cage aux folles devient une comédie musicale sur un livret de Harvey Fierstein (Torch song trilogy, Madame Doubtfire), alors que paroles et musique sont de Jerry Herman, le compositeur et créateur (en 1964) de Hello, Dolly

La comédie diffère du film en cela que ce qui se passe en scène avec les numéros musicaux est mis en équilibre avec les scènes hors scène qui présentent les sentiments des personnages. La référence « virile » passe de Jean Gabin à John Wayne, un personnage particulièrement connu pour son conservatisme et ses déclarations homophobes ou racistes.

 

La production, nommée neuf fois aux Tony Awards, en remporte alors six, dont celui de la meilleure comédie musicale, de la meilleure musique et du meilleur livret. Le spectacle est, jusqu’au 15 novembre 1987, à l’affiche 1761 fois au Palace Theatre de New York, et le succès rencontré par la comédie musicale entraîne, en 1986, son exportation vers le West-End londonien. À partir du 7 mai 1986, elle est jouée 301 fois au London Palladium. Suivront également plusieurs autres créations internationales.

 

En traversant l’Atlantique en 1983, le propos de la pièce devenue comédie musicale a conservé le côté comique et outrancier de la pièce originelle, mais en y adjoignant un ton plus politique et revendicatif, en soutien à la reconnaissance des droits des homosexuels. Harvey Fierstein, le jeune librettiste de 19 ans, avait auparavant tracé la route avec sa pièce Torch song trilogy, créée en off-off-Broadway, une pièce qui plaidait déjà pour l’affirmation des différences.

I am what I am…

La musique, elle, s’inscrit plus dans la suite des « musicals » de George Gershwin, Stephen Sondheim ou Irving Berlin, que dans la mouvance émanant alors de la scène pop ou rock avec Jesus Christ Superstar ou le Rocky horror show.

Néanmoins, la chanson « I am what I am », qui met en scène « une folle » qui demande à être respectée, s’affirme comme un véritable manifeste gay. Devenue succès planétaire, elle fut notamment reprise par de nombreuses artistes féminines, telles que Gloria Gaynor ou Shirley Bassey.

 

« It takes a lifetime to become the best that we can be / We have not the time or the right to judge each other / And it’s one life, and there’s not return or no deposit / One life, so make sure you like what’s in your closet / (…) / I am what I am / And what I am needs no excuses / I deal my own deck / Sometimes the ace sometimes the deuces / It’s my life that I want to have a little pride in / My life and it’s not a place I have to hide in / Life’s not worth a danm til you can shout out / I am what I am. »

 

Enfin, si la création de la comédie musicale s’inscrivait dans un moment où les droits des gays étaient en train de s’affirmer, cela a aussi coïncidé avec, d’une part, l’arrivée du SIDA et de ses ravages dans la communauté et, d’autre part, avec la « Révolution conservatrice » portée par Ronald Reagan. Dans ce contexte, les paroles de « I am what I am » prenaient alors une résonance particulière.

La cage et le Volskoper

1991 était une année de célébration de Mozart à Vienne. Le metteur en scène et directeur du Volksoper, décida pourtant de colorer cette saison de manière plutôt surprenante, voire provocatrice, en donnant d’abord Lady Macbeth de Mtsensk de Chostakovitch, puis en créant, le 7 janvier 1991, La Cage aux folles.

 

Pour endosser les rôles de Zaza et de Georges, le choix de Karlheinz et Frank Hoffmann, deux acteurs du Burgtheater, s’avéra excellent. Et si la presse se divisa inévitablement, le succès fut au rendez-vous et ce, pour longtemps. Pas moins de 187 représentations de la pièce ont ainsi été données jusqu’en juin 2007, et Zaza fut le rôle que Hackl aura le plus longtemps joué dans sa carrière.

Une reprise avec Karlheinz Hackl eut ensuite lieu en 2006 (de nouveau une année Mozart !), après que ce dernier ait réchappé d’un cancer. Les paroles « « Je suis vivant, et je ne veux pas en avoir honte… » prirent alors une résonance toute particulière.

Une production actualisée et une très belle distribution

On l’a rappelé, les années 80 furent un point sommital de l’affirmation de la culture et des revendications gays aux États-Unis et, de ce fait, le livret allait aussi loin que possible dans cette affirmation.

Aujourd’hui, alors que le retour des forces conservatrices (voire fascistes) menace chaque jour et toujours plus les droits en général, et ceux des personnes LGBTIQ+ en particulier, le couple Dindon incarne toujours la politique rance qui prospère sur la dénonciation des droits des minorités ; la chanson « Look over there », qui faisait dire à Georges qu’Albin et lui ont élevé Jean-Michel, alors que la mère biologique, elle, l’avait quasiment « abandonné », prend toujours une coloration bien amère.

 

Pour sa mise en scène, la réalisatrice et chorégraphe Melissa King a trouvé le bon ton en optant pour une combinaison du délire nécessaire des scènes de groupes, d’un parti-pris proche de l’univers actuel des drag-queens (en donnant à chacune des « Cagelles » et à Jacob, une personnalité propre, et en faisant du régisseur le souffre-douleur de ces « dames ») et de l’affirmation de la question LGBTIQ+ avec le drapeau arc-en-ciel. Les scènes intimistes, pleines d’émotions, sont justes et d’une grande simplicité.

Melissa King utilise la scène du Volskoper au mieux, rendant les changements de scènes particulièrement fluides. Sans opter pour le radicalisme, elle donne une coloration « Cabaret », tout en prenant en compte les enjeux actuels du théâtre, avec une approche recyclée des costumes. Par ailleurs, en hommage à Ruth Bader Ginsburg qui fut une juge progressiste de la Cour suprême américaine des États-Unis, elle place la question LGBTIQ+ sur le simple plan de la justice entre les individus.

Enfin, bien sûr, il faut saluer le talent des artistes qui s’inscrivent dans une longue continuité d’interprètes qui ont œuvré pour incarner « Die grosse Zaza » et à sa troupe.

Drew Sarich et Viktor Gernot campent Georges et Albin. Si le premier (Américain et d’une carrière fournie dans la comédie musicale des deux côtés de l’Atlantique) est forcément plus exubérant que le second (Autrichien et grand habitué des scènes viennoises), leurs voix et leurs jeux s’accordent heureusement, tant dans les parties comiques que celles plus mélancoliques, avec cette part de nostalgie et de perception du temps qui a passé.

 

Le reste de la distribution est à l’avenant ; Oliver Liebl (Jean-Michel) a une voix séduisante qui s’accorde justement avec celle de la Anne Dindon de Theresa Dax. Jurrican Bles est un Jacob déchaîné et hilarant. Sigrid Hauser, dans le rôle de Mme Dindon parvient à montrer qu’une bonne épouse peut facilement « péter les plombs »… Et, de Jacqueline (Martina Dorak) aux autres rôles, dont les Cagelles (Nicolaus Hagg, Christoph Stocker, William Briscoe-Peake, Ilvy Schultschik, Fabian Lukas Raup, Steven Armin Novak, Martin Enenkel, Michael Postmann, Christopher Bolam, Kevin Perry, Paul Csitkovics, Eva Zamostny et Markus Lipp), tous contribuent à faire de la soirée une fête, sous la baguette tonique de Lorenz C. Aichner.

Une fête certes, mais aussi un spectacle qui résonne étrangement avec le temps actuel, avec Trump, avec le risque toujours possible de la participation de l’extrême-droite au gouvernement autrichien.

Cette production actuelle de « La cage », outre le fait d’être un spectacle réjouissant, rappelle que la pièce fut aussi une étape de l’histoire d’une communauté qui a traversé bien des vicissitudes et des tragédies, mais qui continue à briller par sa contribution culturelle ou festive… Une fois franchies les portes du Volskoper, on se prend à espérer que le sens de la fête et la justice entre tous, resteront des valeurs cardinales.

Visuels : © Barbara Pálffy/Volksoper Wien