Les Extatiques déploient les 4 éléments à la Seine Musicale et à la Défense

Un parcours urbain unique

En tout, ce sont 13 installations qui sont à découvrir librement en se promenant urbaines soit le parvis de la Défense, soit autour de la Seine Musicale, sur l’île Seguin. Pour cette édition 2023, c’est Fabrice Bousteau, directeur de la rédaction de Beaux-Arts magazine, qui est commissaire. Il a choisi 8 artistes internationaux connus ou très connus Joëlle Allet, Amélie Bertrand, Jérémy Gobé, Cornelia Konrads, Julien Salaud, Bob Verschueren et Erwin Wurm dont les œuvres se répondent d’un site à l’autre. C’est donc à une balade urbaine, colorée, et même parfois un peu choc, que nous sommes invités.

Les 4 éléments, reflets de territoires culturels

Alors que la Seine Musicale a fait irruption dans le paysage de la Seine, il y a peu, et qu’en dix ans, la Défense est devenu un territoire de plus en plus végétalisé et accueillant, on nous propose de redécouvrir ces lieux très urbains à travers le prisme primitif des 4 éléments.

*Le feu c’est l’immense Faucon à la fois manga et doré dans lequel on voir notre reflet et celui de la ville Julien Salaud nous tend, comme un miroir

*L’air ce sont les « skybirds » de Joëlle Allais, entre oiseaux et machines ou bien les sculptures athlétiques, hip-hop mais aussi sans visage de Erwin Wurm

* La terre, ce sont les bancs qui habitent le territoire de l’île Seguin dans les géométries imaginées par Cornelia KOnrads.

* L’eau, enfin  est centrale pour la planète et pour l’homme, en témoignent les barques de l’artists Bob Vershueren installées dans le mythique Bassin de Takis à la Défense comme autant de rappels de notre vocation d’accueil. C’est aussi le très scientifique CorailArtefact CCA2 de Jérémy Gobbé, qui interroge la fonte de la barrière de corail au plus proche de l’ombre portée de la grande arche, dans une caverne qui fait penser à la survie.

Renouer avec nos essentiels

En se promenant, on s’immerge dans les richesses de ces éléments, alors même que la grande barrière de corail australienne a été réduite de moitié et qu’on la sait très en danger. Et c’est très précieux, en vraie « jungles » urbaines de pouvoir accéder par l’art, à des questions qui renouent avec nos essentiels.