Retour aux sources pour la chanteuse Ayo, qui est revenue au Café de la danse de Paris pour une série de 4 concerts à fleur de peau, intimistes et spirituels.
Ce fut l’une des belles surprises de la rentrée : le lancement du 7e album d’Ayo, intitulé Mami Wata, et dont certains titres ont tourné immédiatement en boucle dans nos playlists.
C’est donc avec une certaine excitation que nous nous sommes rendus hier au Café de la danse, là où tout avait commencé il y a près de 20 ans pour cette chanteuse d’origine germano-nigérienne.
Révélée au grand public français dès son premier album, Joyful (2006), et son titre phare, Down on my knees, Ayo a su tisser depuis une véritable communauté autour d’elle.
Visiblement très émue et touchée de retrouver le public parisien, et la salle qui avait vu sa carrière décoller, Ayo était avide d’échanges, traversée par une envie féconde d’ajouter des mots parlés aux maux chantés et transcendés par sa musique néo Soul.
A travers cette conversation, Ayo s’est montrée sous un nouveau jour, celui de la grâce apaisée d’une artiste au meilleur de sa carrière.
C’est une Ayo à l’état pur qui est apparue hier sur la scène du Café de la danse.
Accompagnée en toute simplicité d’un pianiste, d’un contrebassiste, et de sa guitare au doigté incomparable, Ayo a invité son public à semer avec elle de petits cailloux sur le chemin de son existence.
Ayo a livré hier une performance réellement marquante, déclinant les titres de son dernier album, alternant tour à tour des morceaux rythmés comme Money love, où Ayo explore de nouvelles sonorités chaloupées sur sa guitare trafiquée, et des moments de pure communion spirituelle comme cette incroyable version de Savior qui résonne encore au moment où nous écrivons ces lignes.
Si vous n’avez pas pu acheter vos places pour le Café de la danse archi complet, vous pourrez prochainement vous rattraper, Ayo ayant annoncé un concert à l’Olympia en Juin 2025. Alors, à vos billetteries !
Ayo au Café de la danse, du 25 au 28 novembre 2024
Photos : © David Hanau