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Ludwig Van Beethoven : Le «héros» de la Seine Musicale

par Jean-Marie Chamouard
01.10.2023

Le 27 et le 28 septembre 2023, à la Seine Musicale, Laurence Equilbey dirige l’Insula Orchestra dans deux œuvres de Beethoven: le concerto pour violon, avec Alexandra Conunova, comme soliste, et la symphonie N°3 «Eroïca».

Pour le concert d’ouverture de la saison 2023-2024, l’Insula Orchestra a choisi deux œuvres majeures de la période « héroïque » de Beethoven. Il a écrit sa troisième symphonie entre fin 1802 et début 1804, juste après son testament de Heiligenstadt. Dans cette lettre à ses frères il exprimait son désespoir face à sa surdité débutante. La troisième symphonie témoigne du courage du compositeur et de son indéfectible combat pour la liberté. La symphonie «Eroïca était dédiée initialement à Bonaparte mais il déchira la dédicace en apprenant le couronnement de Napoléon. Un engagement, un élan pour la liberté que Laurence Equilbey veut s’approprier.

L’unique concerto pour violon de Beethoven

Le concert débute par le concerto pour violon de Beethoven, composé et créé fin 1806. Il s’agit d’une œuvre lumineuse, rayonnante, écrite lors d’une période relativement heureuse pour le compositeur. Ce concerto serait un poème d’amour à sa fiancée secrète, Thérèse de Brunswick. Il est interprété par la jeune violoniste moldave et suisse, élève de Renaud Capuçon, Alexandra Conunova.
L’Allegro ma non Troppo débute par un long prélude orchestral. Alexandra Conunova joue avec l’orchestre comme premier violon. Puis l’orchestre se tait pour l’entrée du violon soliste. Le jeu d’Alexandra Conunova est rempli de délicatesse, de douceur. Le thème se répète, lyrique, évoquant bien un chant d’amour qui alterne avec les accents énergiques de l’orchestre . La fougue et la tendresse se succèdent. Le chant du violon, le sens des nuances de la soliste apparaissent dans la deuxième entrée du violon et lors de la cadença.
Le violon solo et le cor entament le Larghetto . Le hautbois, le basson, les cordes pincées se relaient pour accompagner la soliste. La mélodie est très belle, très romantique, c’est une rêverie amoureuse, d’une grande sérénité. L’orchestre sait se faire discret pour mettre en valeur la sensibilité de la soliste. Quelques accords inattendus, inaugurent le Rondo. Légèreté, insouciance, joie imprègnent ce troisième mouvement qui pourrait évoquer une fête villageoise. Le concerto se termine dans un fortissimo grandiose.
Alexandra Conunova offre un bis au public, le prélude de J.S. Bach en mi majeur. Sa technicité et sa virtuosité éclatent au grand jour.

Une symphonie révolutionnaire :

Le 3ᵉ symphonie est une œuvre de rupture. Par sa durée, par la puissance de l’orchestre, par son intensité émotionnelle, elle tranche avec les symphonies de l’époque classique et marque l’entrée dans le XIXe siècle et le romantisme.
L’Allegro con brio débute par deux accords parfaits en mi-bémol majeur puis l’orchestre expose d’emblée le thème. Un thème repris ensuite par les violoncelles, les violons, les cors surtout. Une résurgence du thème qui donne la dimension romantique à ce mouvement qui développe une farouche énergie. La puissance de l’orchestre est frappante. Les accents sont brutaux, tranchants, traduisant les coups d’un destin tempétueux jusqu’à l’accélération finale qui donne une impression de victoire. C’est la victoire du courage sur le destin contraire.
La marche funèbre est célèbre. Sa mélodie, belle et désespérée, est introduite par les cors puis les violoncelles puis les violons. En arrière-plan, de sourds accents évoquent les pas pesants de la mort. La mélodie se répète, lancinante, inquiétante, très émouvante. L’interprétation de Laurence Equilbey apparaît juste, fine, nuancée. L’orchestre monte en puissance, la musique devient majestueuse, comme annonçant une victoire sur la mort. Et la marche funèbre s’éloigne peu à peu….
Le scherzo exprime la joie retrouvée du créateur. Il débute par un précipité de cordes pincées, « prélude, écrivait Berlioz, à des jeux surprenants comme ceux que les guerriers de l’Iliade célébraient autour des tombeaux de leurs chefs.» Un troisième mouvement original par son rythme et par son « trio » à quatre cors. Le final, inhabituel par sa longueur, reprend le thème des Créatures de Promethée. Un mouvement contrasté entre énergie exubérante, joie, lyrisme, sensibilité. Il intègre un «Verbundkos», danse hongroise jouée pour le recrutement des soldats et se termine dans la joie triomphale. Le triomphe de la vie.
Laurence Equilbey prend la parole à la fin du concert pour annoncer un bis. L’orchestre rejoue le «Verbundkos» comme symbole de l’engagement des musiciens. Engagement pour la musique, la transmission, l’innovation et pour nos valeurs d’équité et de liberté.

Visuel (c): JMC