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La finale de l’académie du Festival Piano-Piano hors les murs et l’Orchestre National de Lille célèbrent le romantisme au TCE

par La redaction
05.10.2024

Le Festival Piano-Piano, le seul dédié au répertoire pour deux pianos, bat son plein jusqu’au dimanche 6 octobre à Rungis. Ce jeudi 3 octobre, un concert hors-les-murs avait lieu au Théâtre des Champs-Élysées. Avec l’Orchestre National de Lille, Ludmilla Berlinskaïa et Arthur Ancelle, fondateurs du festival et d’une académie, jouaient avec les lauréats de cette académie Piano-Piano 2024, Natsu Aoki et Kazune Mori, un répertoire romantique méconnu de deux compositeurs romantiques essentiels : Mendelssohn et Bruch.

Jeunesse romantique

 

Dans un Théâtre des Champs-Élysées en fête, avec un public élégant et concentré, les deux pianos trônent au milieu de la scène. L’Orchestre national de Lille fait son entrée, dirigé ce soir par Dmitri Liss, et c’est dans des couleurs automnales que le présentateur de Générations France Musique, Clément Rochefort, présente le duo fusionnel Berlinskaïa / Ancelle, son travail de recherche et de symbiose autour de la musique pour deux pianos, le répertoire de ce soir, le festival Piano Piano et les deux lauréats japonais de l’académie, Natsu Aoki et Kazune Mori.

 

Les deux pianistes forment le « Duo Reflet ». Ils entrent sur scène, à la fois triomphants, elle dans sa longue jupe rose et lui avec son catogan de guerrier, mais aussi avec le trac. Celui-ci s’envole dès que ce duo complémentaire et complice pose les mains sur les claviers. Ils nous donnent à entendre une œuvre de jeunesse de Mendelssohn, âgé de 15 ans, qui l’interprétait avec son meilleur ami et/ou sa sœur, Fanny.

 

Très mozartien, tout en couleurs et en lumière, ce concerto n° 2 pour deux pianos témoigne déjà d’une maîtrise de composition unique, même s’il met un peu de temps à commencer et à finir. L’intensité émotionnelle de Natsu Aoki (qui danse carrément lors de la partie de l’orchestre au troisième mouvement) et la maturité de Kazune Mori se complètent pour une interprétation, aussi trépidante que délicate, d’une œuvre pleine de promesses. Ovationnés pour leur technique irréprochable, les deux jeunes musiciens s’installent au même piano pour offrir une valse de Brahms très expressive à leur public conquis.

 

(Re)découverte de Bruch pour deux pianos

 

Après l’entracte, Ludmilla Berlinskaïa (également habillée d’une grande et élégante robe rose parme) et Arthur Ancelle entrent en scène pour une pièce tout aussi romantique, mais très différente. Plus ramassé que le Mendelssohn inaugural, composé par un Max Bruch averti et ayant réchappé à l’oubli dans les années 1970, le Concerto pour deux pianos en la bémol majeur est d’un romantisme référencé et ancien. La pièce date de 1912 et, dans le premier mouvement, le référence à Bach, la majesté et les variations impressionnent. La symbiose entre les deux solistes et avec l’orchestre est également bluffante. La concentration du public atteint son acmé alors que les trois autres mouvements se succèdent.

 

La plupart des auditeurs dans la salle découvrent cette œuvre et c’est une révélation. Après ce moment imposant et un standing ovation, les deux pianistes reviennent avec leurs élèves, qui s’installent deux par deux sur les pianos et, le temps d’aller chercher sa partition, Arthur Acelle peut déclarer que « un festival, c’est aussi une fête », avant que les quatre musiciens ne nous éblouissent avec de rebondissantes variations au clavier et en tapant dans les mains.

 

 

Nous sommes sortis du Théâtre des Champs-Élysées avec envie de danser et d’aller passer le week-end à Rungis, pourquoi pas en famille, pour entendre, dimanche matin, « Ma mère l’Oye ?»

visuels (c) YH