Ce mardi 1er juillet, chez Omvida, Sonorianne rassemblait une vingtaine de personnes pour une séance unique de musicothérapie. Cult.news a pu vivre cette réunion du « Cercle sonore » dans laquelle les ondes nous ont soigné de nos pensées noires, à grand renforts de respirations et chant thérapeutique. Une sensation physique et morale unique, qui insuffle de l’énergie, les yeux fermés en immersion dans des sonorités toujours renouvelées.
Cela va faire un peu plus d’un an maintenant. Je connaissais un peu avant parce que j’avais lu des choses et fait un reportage sur François-Marie Dru, la personne qui m’a formée lorsque je travaillais dans une entreprise de production. L’année dernière, j’ai lu son livre qui s’intitule Tout est vibration, puis j’ai vu qu’il faisait des formations et je me suis dit que cela me ressemblait : j’ai fait de la musique, j’étais chanteuse, je m’étais également installée un moment comme psychanalyste et donc je me suis dit que soigner par le son et les vibrations cela avait du sens pour moi.
La formation est en deux ou trois parties et s’effectue avec une dizaine de personnes pendant plusieurs jours. On nous explique comment fonctionnent les sons, les vibrations, ce que cela apporte, comment on peut soigner de différentes manières. On apprend d’abord beaucoup de choses théoriques, puis on apprend comment mettre en œuvre, appliquer les soins.
En effet. Il existe autant de respirations que de personnes. J’ai appris celle-ci lors de ma formation avec François-Marie Dru, et c’est une respiration qui est en effet très tonique, mais qui permet de se reconnecter très rapidement, elle génère beaucoup de globules blancs, de nombreux sportifs font cela. La personne qui a inventé cette respiration, Wim Hof, se plongeait ensuite dans des bains d’eau glacée. Cet exercice de respiration lui permettait de rester pendant des heures dans de l’eau glacée sans sentir le froid. Cet exercice a donc de très nombreux bienfaits physiques, mais permet aussi rapidement de connecter le cœur, les énergies, pour pouvoir ensuite faire autre chose.
Non pas vraiment, il faut simplement suivre les rythmes. Mon seul regret est que je ne joue pas encore de guitare ; or je trouve cet instrument plus agréable pour accompagner ; sinon j’accompagne au piano, mais François-Marie Dru, lui, nous accompagnait à la guitare, ce qui permet de faire plus de variations. La guitare est un instrument un peu plus vibrant que le piano. Au piano, les gens suivent tout de même, et ce qu’ils me disent c’est que la musique génère des choses parce qu’à un moment ils ne réfléchissent plus, ils suivent, et malgré eux cela réveille des choses profondément ancrées dans leur ADN.
Pour le chant non, on voit plutôt ce que cela apporte de bénéfique dans le fait de ne pas réfléchir par exemple. En revanche, il existe des neurosciences pour les ondes : le bien-être qu’elles apportent fait qu’on se retrouve plongés dans un état de détente. Différentes ondes sont générées selon les notes et les vibrations que l’on envoie. Chaque chose – les plantes, notre cœur, la sérotonine même – a une fréquence vibratoire. Certaines qu’on peut percevoir et entendre en tant qu’êtres humains, d’autres que certains animaux vont percevoir – par exemple les chiens avec les ultrasons que nous n’entendons pas. Et ces fréquences vibratoires vont de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Aujourd’hui, on apprend à mesurer les fréquences qu’on ne perçoit pas nécessairement, comment les fréquences émises par les plantes par exemple. On parle donc de musique des plantes, et on peut même soigner avec la musique générée par les plantes : chaque plante crée sa propre musique, et surtout les plantes vont générer des musiques différentes pour chaque individu. On voit alors que la musicothérapie est un spectre très large.
Un peu des deux. Ce qui est très étrange, c’est que dès que j’effectue un soin, que celui-ci soit individuel ou collectif, j’ai l’impression de gagner trois ou quatre degrés. Il y a peu, j’effectuais un soin avec des diapasons qui émettaient différentes vibrations suivant tout un protocole, mais avant cela je pose mes mains sur le patient et je pensais être chaude, or après l’avoir touché j’avais les mains froides. Je pense vraiment qu’il y a un échange d’énergie qui se fait. De toute manière, avant n’importe quelle séance ou n’importe quel soin je me pose pour me dire que je ne veux que véhiculer des ondes positives, et à la fin des séances je prends également un temps pour m’aligner et également pour remercier le collectif.
En réalité j’ai déjà un peu commencé. Je fais de temps en temps des cercles sonores, avec toujours plus ou moins le même principe : respiration, chants thérapeutiques un peu méditatifs, et toujours terminer par le bain sonore. Depuis 6 mois je le faisais au collège de mes enfants une fois par semaine, car ils avaient demandé à des parents d’animer des ateliers, et j’ai adoré le faire avec des enfants, surtout parce qu’ils ne mentent pas. Évidemment ce n’était pas la même respiration : j’ai fait de la respiration carrée, de la cohérence cardiaque, des exercices plus adaptés aux enfants. La dernière fois, je leur ai aussi fait des bains sonores et c’était fou de voir à quel point ils évoluaient au fil du temps, ils arrivaient à se mettre directement dans de bonnes conditions, et ils étaient heureux, ils m’ont même dit qu’ils espéraient que je recommencerai l’année prochaine. J’ai donc commencé à le faire autour de moi, et je fais des soins avec des diapasons également. Je fais souvent cela dans des centres de soin où l’on peut réserver des cabines ou des lieux, comme ici à Omvida, lieu que j’aime beaucoup, car je trouve qu’il y a de très bonnes vibrations. On peut me retrouver sur Instagram, @sonorianne.
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