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Brides-les-Bains : La station à découvrir !

par Farah Malaoui
15.10.2025

La petite cité alpine traversée par les cascades du Doron est le repère d’une Savoie authentique. La petite station qui monte multiplie les évènements culturels et les projets attractifs qui ont relancé l’activité hôtelière et les restaurants autour de ses thermes, de son cinéma et de son casino.

Thermes, cinéma et casino, un cycle vertueux à l’année

Dans les 3 vallées, le plus grand domaine skiable du monde « on connaît Courchevel et on découvre Brides-les-Bains » nous lance Bruno Pideil, le sémillant Maire de la ville que l’on a rencontré à l’occasion du Festival du film francophone d’Angoulême. Oui Dominique Besnehard a choisi ce village perché à 600 mètres d’altitude pour y décliner sa fête du cinéma. Depuis 12 ans déjà, le FFA regagne ses quartiers d’hiver dès le début octobre, habillant la ville des photos de stars grand format flottant entre les immeubles, dans un décor de montagne. En Mai, un festival d’humour prend le relais. Et en toute saison, le casino, le cinéma et les thermes qui tiennent dans un mouchoir de poche concentrent les curistes, les skieurs, les vététistes et les amoureux de la montagne.

Un village-station

La station qui s’affirme comme un spot bien-être et outdoor dans les Alpes est la seule ouverte toute l’année. Tout se fait à pied ou à vélo, car à Brides-les-Bains, la nature est un art de vivre. Entre pied des cols mythiques, routes panoramiques et sentiers forestiers, le village est le point de départ idéal pour s’évader à deux roues pour des ascensions légendaires comme le col de la Loze, le col de la Madeleine ou les routes vers Méribel et Courchevel.

Chaque virage offre une nouvelle perspective sur la vallée de la Tarentaise et sur les sommets de la Vanoise que l’on aperçoit aussi depuis les airs. Car la station discrète au charme confidentiel relie les hauteurs de Méribel avec sa télécabine d’où l’on chausse aussitôt les skis pour dévaler les pentes.

Sources de jeunesse

Au cœur du village, se trouvent les Thermes de Brides-les-Bains. La source Hybord incarne l’essence même du lieu : une énergie naturelle, bienfaisante et éternelle. D’une rare pureté, légèrement minéralisée, riche en calcium et magnésium, l’eau qui jaillit à 37° est réputée pour ses effets métaboliques depuis le XIX siècle. C’est la première station labellisée “Station thermale spécialiste de l’amaigrissement et de la nutrition”. N’empêche, la gourmandise est aussi une tradition ancrée dans cette vallée, qui se flatte de décliner dans un esprit helthy les crozets et des fromages des hauts alpages. Et cette année, c’est Luana Belmondo qui a collaboré au label diététique de la saison thermale.

Pour contraster avec les nappes chaudes des termes, le Doron (torent en vieux savoyard), âme vive de Brides-les-Bain filtré par les glaciers de la Vanoise, apporte au village son énergie et sa fraicheur alpine. Ses rives ombragées, ses ponts de pierre et le murmure de son eau claire invitent à la flânerie. Au pieds des chalets traditionnels, les saules et les terrasses fleuries s’y reflètent, offrant aux curistes un luxe naturel aux balades matinales. Ici, tout respire l’équilibre : la montagne, l’eau, et le temps qui ralentit.

Un accueil à la hauteur

Côté nuit, à partir de novembre cette année, une auberge verra le jour dans l’ancien hôtel Savoy à la façade ensoleillée. Avec le B&B qui propose un service haut de gamme avec son accès direct au SPA, et l’hôtel du Golf qui domine majestueusement la ville encaissée, la petite station qui monte a décidé de ne rien concéder de son aura intemporelle.

La nouvelle équipe municipale emmenée avec un esprit entrepreneur dynamise les projets culturels et économiques. Grâce à sa situation privilégiée et son trésor thermal, Brides-Les-Bains évoque ce chic de début de siècle et cultive un luxe rare, celui du temps pour soi. Abritant à peine 500 âmes au dernier recensement, le village attire aussi par son accueil authentique et son identité rustique de la montagne. C’est une bulle de sérénité où l’eau, la nature et la science se rencontrent.

Crédit photo : Christian Tatin