« Sauvez vos projets (et peut-être le monde) avec la méthode itérative », la nouvelle conférence d’Antoine Defoort, déjà culte

par Laure Marie Rollin
15.07.2024

Une conférence performée par Antoine Defoort, drôle et ingénieusement construite, pour mettre de l’ordre dans nos idées

Le fond et la forme

Comment faire un projet ? Mes idées sont-elles bonnes ? Comment les mettre en formes et les partager clairement ?
Sur le plateau du train bleu, cette surprenante conférence démarre par une série de questions semblables à un énième livre de développement personnel.
Mais pas du tout, il n’est rien, c’est de la fabrication des idées qu’Antoine Defoort va nous parler.

Comme toujours avec lui, agilité intellectuelle et art du décalage sont au rendez-vous. C’est ainsi qu’il s’adresse à nous, en chaussettes, vêtu d’un T-shirt sur lequel on peut lire « Prototypes » et d’une casquette bleue « Je n’ai pas tous les éléments ». Et là déjà, notre esprit phosphore.

Du design avant tout

C’est par l’entrée du design qu’Antoine poursuit son propos. Le design, vous voyez, hein ? Parce que le design, on l’utilise tous les jours quand on passe de l’idée à la forme. Le matin par exemple on « design » sa tartine, tout comme en journée « on design » ses mails. À l’aide de slides drôlement bien « designées », il revient à la racine de ce mot anglais, tiré du français, que l’on pourrait tout simplement définir par : assigner une forme à une fonction. Vous suivez, n’est-ce pas ? Parce que oui, pour Antoine, le design ça compte énormément, notamment quand il fabrique un spectacle.

Et de la méthode

Pour nous permettre de comprendre, comment ne pas laisser tomber de chouettes idées par la peur de l’échec, la méthode itérative est la solution toute trouvée ! Empruntée à la planète web, cette ressource est également utilisée par ses camarades de l’Amicale.

S’ensuit alors une chouette explication de la méthode, rondement bien menée par Antoine qui excelle dans l’art des métaphores et les jeux de mise en abyme. Nous voilà donc projetés dans le fil de sa pensée ; c’est fun et tout coule de source.
Et l’on jubile d’autant plus qu’à la fin du spectacle, on repart avec le sourire et cette impression d’avoir tout compris. C’est dingue.

Jusqu’au 21 juillet au théâtre du Train bleu

Et plus tard : au Maillon à Strasbourg en octobre, au Cabaret de Curiosité au Phénix en février 2025, à Lille avec la Rose des

Visuel © Antoine Defoort, KeIvin Matagne & Un Robot

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