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Les « Mémoires d’Hadrien » au théâtre de poche, une lecture volée ?

par Alan B.
05.07.2024

Jusqu’au 13 juillet, du mardi au samedi à 19 heures, vous pourrez assister au théâtre de Poche-Montparnasse à la représentation des Mémoires d’Hadrien, texte de Marguerite Yourcenar interprété par Jean-Paul Bordes sur une mise en scène de Renaud Meyer. Une date est également prévue ce dimanche 7 juillet, à 15 heures.

Lieu feutré au bout d’une allée, bordée d’azalées

Privé, le théâtre de Poche-Montparnasse se situe au fond d’une impasse dans le 6e arrondissement de Paris. Si vous n’y êtes jamais allé.e.s, vous serez agréablement surpris de ce que Paris, au détour d’une rue, d’un abri, recèle de petites perles. Son nom, au rouge vif, vivant mais en aucun point agressif, vous séduira, parce qu’il vous rappellera celui des azalées qui bordent l’allée pour l’y rejoindre.

Construit par Marcel Auger en 1942, ouvert au cœur de la guerre, on ne peut que mieux comprendre la raison pour laquelle on se sent bien, dans ce lieu, au doux surnom de « caverne des poètes ». Feutré, on aurait envie de s’y perdre, de s’y glisser à tout jamais, telle une pièce de monnaie oubliée à l’intérieur d’une poche.

 

Décor mordoré, feuilles au sol et couronne de laurier

Nos attentes sont donc hautes. On se dit que ces murs ne peuvent porter qu’un écho qui entrerait en résonance avec nous – celui du monde. Le pari est risqué : interpréter un texte littéraire, divinement écrit, sourcé historiquement, considéré comme l’œuvre de sa vie par Marguerite Yourcenar elle-même, n’a rien d’évident. Et rien que pour cela, on est tenté d’applaudir ou l’on applaudit. Mais ces clappements de mains se réduisent une fois l’attente sociale satisfaite. Et l’on ressort, en ayant retenu quoi ? Si ce n’est le texte, avant tout le travail de Renaud Meyer, minimaliste et convenu : ce décor mordoré, ces feuilles d’or qui jonchent le sol, cette couronne de laurier, ce drapé de Rome, ces quelques armures antiques. On ne ressort ni ému, ni contrarié. Il faudrait restituer une critique qui lui fasse justice, qui soit, comme Foucault l’appelait de ses vœux, faite de « scintillements imaginatifs, ni souveraine, ni vêtue de rouge ».

 

Une lecture un tantinet volée

Si vous n’avez jamais lu les Mémoires d’Hadrien, cette pièce vous donnera un aperçu bref, succinct de l’œuvre. En 1h15, vous aurez été sensibilisés aux principaux thèmes abordés : de la thématique des mémoires à celle, souvent consubstantielle, de la fin de vie, de ce qu’il reste quand il ne reste plus rien, pas même l’être aimé. Tout cela, nous serons toutes et tous probablement amené.e.s à le vivre et l’on ne peut que se projeter au travers de cette perspective presque universelle, quoique déprimante ; percevoir derrière Hadrien, un prétexte pour y apposer les situations de certains de nos proches, souvent âgés, et même en sous-texte, en filigrane, parfois, les y glisser. On regrette une interprétation qui ne rehausse pas le propos, ne l’allège nullement, une diction faite de trop d’emphases et d’un rythme binaire, descendant puis remontant en fin de phrases. On s’ennuie un peu mais on ne le dit pas car le public est là, le personnel aussi, accueillant comme tout. On l’écrira seulement sur la première page de cette lecture qui nous a été un tantinet volée.

Visuel : © Alan B.