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Soirée Lieder à Munich : Jonas Kaufmann et Helmut Deutsch en état de grâce

par Helene Adam
25.07.2025

Le temps semble suspendu tandis que se déroule cette délicieuse et passionnante soirée de Lieder de Schubert et Schumann. Les deux artistes ne cessent de surprendre par la conjugaison parfaite de leurs talents, semblant réinventer à chacune de leurs multiples apparitions communes, l’interprétation du Lied ; l’incarnation devrait-on dire. Magique !

Les défis de Jonas Kaufmann

Après les déferlements orchestraux et vocaux de la veille du magnifique Die Liebe der Danae, la salle rose du Bayerische Staatsoper, retrouvait profondeur et sérénité avec le traditionnel récital de Lieder donné tous les ans en juillet par le ténor Jonas Kaufmann et son ex-professeur, le pianiste Helmut Deutsch.

Le décor-écran bleu intemporel que l’on retrouve également chaque année et le grand piano installé seul, préparent le public venu comme toujours très nombreux et de tous âges, à l’arrivée des deux stars.

Car à Munich, Jonas Kaufmann est chez lui, presque « en famille » et l’interaction avec des spectateurs littéralement suspendus à ses lèvres, est perceptible dès le premier très long Lied. Il y a chanté, début juillet, Canio, dans quelques représentations (sold out) de la nouvelle production de Pagliacci. Il rentre tout juste de Ratisbonne où il a honoré son invitation traditionnelle au Gala de Gloria Thurn und Taxis. Il est passé par le festival d’Erl où il s’assure régulièrement, en tant qu’intendant, que tout se passe bien. Sa belle forme vocale prouve que la diversité lui convient, comme les challenges difficiles.

Car Kaufmann ne se facilite jamais la tâche et ne s’économise jamais, comme si, après tant d’années au sommet de l’art lyrique mondial, il devait sans cesse se fixer de nouveaux défis. Et l’on ne s’en plaindra pas, au contraire. Cela fait partie du plaisir de venir l’écouter.

Alors qu’il termine, avec Aix-en-Provence et Salzbourg, un long périple de chants à deux avec Diana Damrau, un récital centré sur Strauss (et Mahler) qui l’a mené en juin à la Philharmonie de Paris, Jonas Kaufmann (avec le soutien indéfectible d’Helmut Deutsch) proposait, ce 23 juillet, à Munich, Schubert et Schumann.

Ce sont deux compositeurs qu’il a beaucoup fréquentés dès ses débuts et souvent enregistrés – citons notamment La Belle Meunière chez Decca puis le Winterreise chez Sony, avant la série proposée à la sortie du COVID avec Selige Stunde puis Freudvoll und Leidvoll.

Une ode à la fidélité

Mais il n’avait encore jamais abordé en public le difficile Die Bürgschaft (la garantie) sur un poème de Friedrich Schiller de 1798. Complexe ballade mise en musique par Schubert, il s’agit ni plus ni moins d’un petit récit presque opératique, très vivant, ode à la fidélité, à la confiance, à l’amitié, valeurs emblématiques des débuts du romantisme allemand.

Petite histoire donc, d’un rebelle qui tente de tuer un tyran, mais échoue et, condamné à mort, passe un accord en laissant son ami en caution, pour avoir le temps de marier sa sœur et assurer son bonheur. Son dessein accompli il s’empresse de revenir pour sauver son ami, mais les éléments déchainés vont représenter autant d’obstacles à franchir doublés de l’attaque de brigands et autres difficultés qui l’amènent finalement sur la scène du supplice. Et là, la profonde amitié qui unit les deux hommes – celui qui a accepté de se porter garant et celui qui a bravé tous les dangers pour tenir son engagement- émeut tant le tyran qu’il les gracie.

Autant dire qu’un tel récit de près de vingt minutes est du pain bénit pour le ténor qui ne se sent jamais aussi à l’aise que lorsqu’il raconte et met en scène une histoire remplie de rebondissements, aux ressorts dramatiques autant d’exaltants.

Et le voilà parti dans ce marathon qu’il vit littéralement sous nos yeux, nous faisant partager la colère du héros, puis sa pugnacité face à l’adversité, mais aussi la description hallucinée des éléments qui se liguent contre lui et enfin le soulagement d’une issue conforme aux valeurs magnifiées dans le poème.

La musique de Schubert s’adapte elle aussi superbement au récit. Avec son savoir-faire doublé d’une évidente passion pour le style, Kaufmann fait un sort particulier à chaque phrase, changeant les couleurs, le ton et même le timbre selon qu’il évoque tel ou tel personnage.

À l’ironie mordante du roi-tyran succèdent ces longues notes où l’amertume et la détermination du héros dominent. Et l’on se sent littéralement submergé par les éléments lors des passages heurtés, évoquant la tempête, où Kaufmann martèle les vers, appuyant sur les consonnes gutturales de l’allemand : « Da gießt unendlicher Regen herab/Von den Bergen stürzen die Quellen/Und die Bäche, die Ströme schwellen » (Alors une pluie incessante tombe, des sources jaillissent des montagnes, et les ruisseaux et les rivières grossissent). La diction limpide du ténor fait merveille tout comme sa capacité à vivre le Lied au travers des mouvements de tout son corps, en fabuleux acteur qu’il est.

On a rarement entendu « Die Burgschaft » de manière aussi vivante, imagée. Ajoutons que le piano de Helmut Deutsch fait bien davantage que l’accompagner. L’on sent dans le nouvel opus ajouté à leur imposant répertoire commun, le travail accompli par l’ancien professeur de Kaufmann avec son brillant élève élevé depuis longtemps au rang de superstar.

Notons au passage à quel point ces splendides récits de tempêtes dans la forêt et la montagne sont étroitement partie prenante de nombreux récits germaniques initiatiques, que l’on retrouve aussi bien dans Weber (Der Freischutz) que dans Wagner (Parsifal ou die Walküre), ou dans Humperdinck (Koenigskinder), dans lesquels Kaufmann a chanté la partie de ténor.

Tout comme d’ailleurs ce thème du sacrifice par fidélité à l’amour ou l’amitié qui est la trame de l’unique opéra de Beethoven, Fidelio.

Extraits du Schwanengesang

Après une très courte pause aller et retour en coulisse, les deux complices, qui se transmettent sans cesse eux aussi, des signes très forts d’amitié et de soutien mutuel, s’attaquent à six des Lieder nach Gedichte, chants basés sur des poèmes de Heinrich Heine, partie prenante du recueil Schwanengesang. L’intégralité de l’œuvre de Schubert sera contenue dans l’enregistrement annoncé par Sony pour la rentrée de septembre 2025, sous la forme du spectacle monté par Claus Guth à New York et intitulé du nom de l’un des poèmes le « Doppelgänger ».

Les Lieder sont variés et l’expressivité de Kaufmann l’est tout autant : du forte sur des aigus lumineux dans « Der Atlas », aux pianissimos exquis dans « Ihr Bild » avec un saisissant crescendo sur le dernier vers, le ténor nous conduit habilement au travers des beautés de ces petites chansons, petits récits ciselés par le poète et le compositeur. « Die Stadt » est presque murmuré sur un ton mélancolique avant une véritable explosion de sonorité et de beau chant sur le dernier couplet. « Am Meer » a des tonalités lyriques avec beaucoup de legato et quelques crescendos doucement amenés et une conclusion sur le mode déchirant « vergiftet mit ihren Tränen » (empoisonnée par ses larmes). Son « Doppelgänger » (le sosie) où l’homme se confronte à son double, qui conclut la première partie avant l’entracte, se termine dans un souffle après un long diminuendo.

Et l’on se dit que le ténor possède un art qui lui est très personnel : celui de savoir littéralement murmurer à nos oreilles en étant parfaitement audible comme s’il était assis à côté de chacun de nous.

Les Kerner Lieder

Pour la deuxième partie, Kaufmann et Deutsch passent à Schumann, autre compositeur qu’ils ont souvent fêté ensemble, notamment avec des Dichterliebe dont nous gardons des années après un concert à Paris, un souvenir très ému. D’autant plus ému que c’est le cycle de poèmes que l’un et l’autre avaient choisi d’offrir au public à distance durant les fermetures d’opéra, lors d’une reprise sans spectateurs dans l’Opéra de Munich étrangement vide, mais rempli des émotions qu’ils avaient alors partagées en livestream.

Cette fois, ils s’attaquent aux douze Lieder composés par Schumann sur des poèmes de Justinius Kerner et plus souvent célébrés par des barytons (de Hans Hotter à Dietrich Fiscer-Diskau pour les plus célèbres) que par un ténor.

Toujours en parfaite harmonie avec Helmut Deutsch, le ténor nous offre une belle interprétation très variée tant sur le plan du style que des effets, passant du Forte au Piano, de l’élégance à la véhémence, de la langueur à l’énergie, sans le moindre effort apparent comme si l’utilisation de toute la palette du chanteur était naturelle et spontanée.

Atteindre un tel niveau d’interprétation demande un véritable travail, d’autant qu’on est séduit par la concordance entre instrument et voix qui se répondent, se pourchassent, s’appuient, se défient sans cesse, dans un jeu étonnant et rare.

Kaufmann se risque même à une utilisation très maitrisée des aigus en voix de tête dans le dernier couplet de « Stirb, Lieb un Freud’ » dont il conclut avec un dernier vers prononcé sur un ton pressant de circonstance, juste avant un « Wanderlied » très agité, un « Ertes Grün » plutôt mélancolique. On aime aussi énormément son incarnation de « Auf das Trinkglas », d’abord décidé et scandé avant de se terminer par un aigu sur le fil, pianissimo, évoquant le cristal qu’il chante dans un effet parole/musique/voix tout à fait étonnant.

Au rêveur « Frage » succède le splendide « Stille Tränen » et le « Alte Leute » se termine lui aussi dans un véritable chuchotement que l’on entend dans toute la salle, l’art du pianissimo de Kaufmann qui créée une telle émotion que les applaudissements mettent quelques secondes à fuser pour garder intactes ces impressions de perfection.

Ovationnés par un public qui se lève pour les rappels, Kaufmann et Deutsch se congratulent longuement et le ténor envoie de multiples signes d’amitié à son public enthousiaste. Cinq « bis » seront généreusement octroyés par les deux artistes enchantés, mais manifestement épuisés, dont un Mondnacht (Lied de Schumann) absolument sublime. Et c’est sur le dernier air, la Sérénade (Ständchen) de Schubert que Kaufmann commet une toute petite erreur que Deutsch masque habilement en jouant quelques mesures seul, le temps que le ténor reprenne le fil de ce célèbre Lied qui conclut une soirée absolument parfaite.

À l’année prochaine au même endroit !

Liederabend, 23 juillet à l’Opéra de Munich, Jonas Kaufmann, Helmut Deutsch

Photos : ©Geoffroy Schied