Le festival Paris l’été s’est terminé ce mardi 16 juillet autour d’une « battle » de danse accueillie à la Maison de la radio. Au menu, danse contemporaine, breakdance ou danse classique.
L’objet de cette dernière soirée était d’inscrire cette édition du festival sous le signe de la diversité, avec le recours à différents styles de danse. La classique était ainsi représentée par des artistes du Ballet de Lorraine (Aline Aubert, Mila Endeweld, Nathan Gracia et Gabin Schoendorf), la danse contemporaine par le Ballet Preljocaj, la breakdance par la compagnie Yeah Yellow et le cirque par Karim Messaoudi, Matias Pilet, Louise Hardouin et Anouk Weiszberg. Le tout au son de la DJ T-Sia et présenté par Rodrigue Lino.
Les ballets et compagnies sont éclaté.e.s pour créer des équipes composites, dont les membres sont issus de traditions chorégraphiques différentes. Les musiques accompagnent cet hymne à la diversité, DJ T-Sia nous faisant passer de la musique classique à des tubes de musique actuelle. Toujours, ce sont des sons d’une immense notoriété qui donnent le « la » aux danseurs et danseuses.
C’est là l’intérêt principal de la soirée : permettre à ces artistes de faire corps et de faire groupe malgré la variété des parcours. Certaines équipes construites pour la soirée se prêtent au jeu en marquant ces différences, opposant dans un même élan appel du sol et tentation de l’aérien ; d’autres, au contraire, mettront en avant les gestes qui, malgré quelques variations, rassemblent les partenaires d’un soir. D’un groupe à l’autre, cette tentative de faire corps fonctionne plus ou moins, mais tou.tes s’y essaient avec rigueur, joie et bonne humeur.
Cette recherche de communion et d’harmonie a trouvé son acmé lors de la très belle finale de la soirée, qui a vu se brouiller les frontières entre les groupes et les équipes pour créer un moment d’enthousiasme et de concorde, acclamé par un public conquis.
Visuel : © affiche du festival