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« Magec/The Desert », le rêve break de Radouan Mriziga

par Amélie Blaustein-Niddam
12.05.2025

Avant le festival d’Avignon puis le Festival d’Automne, le chorégraphe qui avait associé son nom à Anne Teresa de Keersmaeker présentait son nouveau spectacle en création au Kunstenfestivaldesarts

Cette pièce fait partie d’un triptyque dont vous avez pu voir la première partie, Atlas/The Mountain, au CND cette saison. Pour Magec/the Desert, il convoque une troupe composée de six interprètes, trois danseurs et trois breakeurs : Robin Haghi, Bilal El Had, Hichem Chebli, Feteh Khiari, Sofiane El Boukhari et Nathan Félix. Ces hommes sont dirigés par la musique démente de Deena Abdelwahed, dont nous vous ordonnons de suivre toutes les productions. Au son, elle apparaît comme une prêtresse, le visage paré d’un masque en triangle inversé. Elle envoûte en mixant des langues qu’on ne comprend pas, qui ressemblent à de l’arabe sans en être, avec des basses qui vous font chavirer.

Sur le plateau, surplombé d’une sphère, l’envoûtement, lui, se fait attendre. Il faut d’abord comprendre qu’il s’agit d’une dystopie aux allures d’un épisode de Star Trek qui aurait croisé le monde des Sims. Un trio danse en IA et semble diriger un univers un rêve doit advenir. La danse, elle, met justement du temps à advenir. Le chorégraphe attend avant de lâcher son premier danseur, super lax, et de nous offrir un mouvement magnifique, comme des cornes-oreilles qui se balancent. Il est masqué lui aussi, chèvre à quatre pattes avant de devenir un bipède assez prodigieux dans ses inflexions hip-hop. Et puis ils se lancent, comme ça, un par un, puis en duo, avant de, classiquement, former un groupe.

Les gestes impressionnent : ils puisent en partie dans la grammaire très attendue du breakdance. Toprock, downrock, power moves et freezes sont posés, bien sûr, à la perfection, et nous ne pouvons que saluer ces inversions spectaculaires. La volonté de faire entrer le break dans la danse contemporaine n’est pas neuve, mais ici, Radouan Mriziga tente un dialogue avec une forme de hip-hop plus établie. Cela est original.

Mais, malgré ces apports, plus la pièce avance, plus son manque de dramaturgie nous saisit. Les numéros de danse semblent se succéder sans lien cohérent les uns avec les autres, au-delà de la simple démonstration. Un autre écueil de ce spectacle tient dans son rythme : les séquences s’étirent de façon artificielle, sans que l’on en saisisse la raison. C’est le cas notamment d’une danse en ligne pas exactement répétitive – en tout cas, pas assez pour devenir obsédante et hypnotique.

On ressort avec le sentiment d’avoir traversé un univers dense, porté par une énergie indéniable et des interprètes remarquables, même si la pièce cherche encore l’équilibre entre virtuosité et écriture.

Le Kunstenfestivaldesarts se déroule à Bruxelles jusqu’au 31 mai.

 

Visuel : © LoukaVanRoy