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20.02.2024 → 24.02.2024

« Locomoción Templar el templete », les métamorphoses d’Israël Galván

par Amélie Blaustein-Niddam
21.02.2024

Pour la quinzième fois de sa carrière, le célèbre bailaor est au Théâtre de la Ville. Il y présente sa dernière création où il continue d’aller plus loin, plus profond sur les déconstructions du flamenco. « aaiiiii….» !

Pour rappel, Israël Galván règne sur le flamenco contemporain depuis le début du siècle. Il fait flamenco de tout, des pianos comme des cercueils. Pour Locomoción Templar el templete, la recherche est la même que depuis ses débuts. Ce qui fascine Israël est ce qui sonne juste et il s’amuse énormément de ce que différentes tessitures offrent comme pluralité de sensations.

Sur le plateau des Abbesses, il y a des structures posées au sol, blanches, noires. Une batterie et des instruments à vent attendent en fond de scène. L’ensemble est prêt à être activé par Antonio Moreno et Juan Jimenez Alba. Et puis, il arrive, d’abord seul, en tenue de femme de ménage, tablier et chaussons aux pieds. Il se dirige vers un genre de matelas gonflable, en retire le gonfleur et se met à frapper le rythme. Sa danse est nichée très bas, et son flamenco se concentre plus sur ses voûtes plantaires que sur ses bras, qu’il utilise depuis longtemps maintenant comme des épées précises scindant l’air en deux. Virtuose, rapide, Galván nous fait rire de ses looks presque clownesques. On voit un boa posé dans un coin, le cabaret n’est, avec lui, jamais très loin.

La pièce évolue du silence au vacarme, dans les instruments comme dans les pas. Mais ce chemin n’est pas linéaire, Galván fait appel au théâtre. Ilona Astoul, comédienne issue de la troupe du Théâtre de la Ville, convoque la pop culture ( « Toi mon ami, mon amour » de Marie Laforêt) et la littérature (Kafka) pour nous faire entendre, dans tous les sens du terme, ce que veut dire Templar. Il s’agit du point le plus haut avant que tout bascule. La grande montée avant une apothéose ou une chute, pour lui qui a bien failli ne plus jamais danser à la suite d’une lourde blessure (il avait d’ailleurs sublimé cela en arrivant à genoux dans Fiesta).

Il est intéressant de rappeler que cette pièce est la traduction scénique d’une performance pensée à l’aveugle pour les spectateurices, à Rome. Si nous retrouvons où poser nos yeux, ce n’est pas pour faciliter les choses. Nous voyons, mais nous ne comprenons pas tout, et c’est bien mieux ainsi. Nous nous laissons prendre par ces images semblant plus appartenir à un rituel qu’à un spectacle. Le son est bien la matière première de Locomoción Templar el templete, mais un son qui frappe, qui sidère, qui s’empare de vous, qui peut déranger, irriter. Un son qui agit autant que les mains qui claquent et que le zapateado que Galván ne cesse de dégenrer.

Une pièce qui s’inscrit donc totalement dans la carrière de cet artiste qui ne cesse jamais de faire évoluer ses interrogations sur ce que danser le flamenco veut dire.

Jusqu’au 24 février au Théâtre de la Ville – Les Abbesses. Vente de billets uniquement sur place avant chaque représentation.

Adresse et accès.

Visuel : ©Théâtre de la ville