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02.07.2024 → 03.07.2024

« Dancefloor », la mélancolie du Ballet de Lorraine à Montpellier Danse

par Amélie Blaustein-Niddam
04.07.2024

Créée pour les vingt-quatre danseurs et danseuses du Ballet de Lorraine, Dancefloor de Michèle Murray tente de s’emparer de l’univers parfois sordide des pistes de danse en club. Une pièce aux belles idées qui s’embarrasse de longueurs pesantes.

L’idée est belle, mais elle s’étire trop pour percuter. Ils et elles sont installé·e·s partout autour de la scène de l’Agora. Le superbe espace en plein air qui a vu passer tant de chefs-d’œuvre est doté de deux escaliers donnant sur des coursives. On comprend l’idée : la boîte de nuit est vide encore et personne ne veut ouvrir le bal. L’un d’entre eux se lance enfin, la danse est profonde et vaste, les bras vont chercher l’air très loin. Ils et elles vont très progressivement remplir la piste. Ils et elles sont toustes habillé·e·s pareil : jean et tee-shirt à paillettes. Adossé·e·s aux murs, ils et elles ressemblent à des silhouettes tout droit sorties des boîtes des années 1980.

Des mouvements synchronisés, mais des attentes artificielles

Les mouvements d’unisson arrivent. Et ils coupent le souffle. Le « en même temps » est exécuté (presque) à la perfection. Les gestes sont simples, ils reprennent le plus souvent au ralenti des postures que l’on prend quand on danse de façon non dirigée. Les bras se lèvent en guise de joie, ils glissent le long du visage dans une attitude sexy. Ils et elles martèlent le tempo en tapant fort dans l’espace, le coude plié.

 

Mais les attentes entre les séquences apparaissent de manière très artificielle. La pièce souffre d’un problème d’écriture et de structure, comme si on y avait fait des ajouts de dernière minute.

Il est difficile de comprendre pourquoi Michèle Murray choisit de placer des moments d’attente si longs dans un opus d’à peine une heure, alors que le rythme n’est pas particulièrement haletant et que les mouvements, ancrés au sol, se concentrent principalement sur la mobilisation du haut du corps.

On comprend l’idée de faire tout comme si c’était un vrai club. On s’y éclate, on drague, on embrasse, on danse collé, et aussi, on s’y ennuie fort et on a envie de rentrer chez soi. Reste à savoir si cette intention était claire.

Un éclairage artistique confus, mais des hommages réussis

Un autre problème sur ce Dancefloor réside dans ses lumières. Là encore, la direction artistique n’est pas claire. C’est très joli, on passe d’un halo tout rose à un autre tout bleu, quelques saturations sont intéressantes dans les ombres qu’elles provoquent, mais on ne comprend pas le sens que ça a.

 

Reste de belles images et de beaux hommages. On retrouve des secondes à la Cunningham, des jetés à la Lucinda Childs et des vrilles à la Keersmaeker. Mais l’ensemble ne fonctionne pas, malheureusement.

 

Hier soir, la fin du spectacle s’est en revanche accompagnée d’une brillante prise de position contre le RN. Depuis le début de l’entre-deux-tours, on a vu pas mal de directeurs et de directrices d’institution prendre la parole, mais, sur scène, peu d’artistes. Deux danseuses du ballet ont déclaré :

 

« La situation inédite que nous vivons nous pousse à prendre la parole ce soir, c’est une parole collective des équipes du CCN Ballet de Lorraine. Nous sommes entre les deux tours d’une élection déterminante pour notre démocratie. Dimanche prochain, l’extrême droite pourrait obtenir une majorité pour gouverner ce pays. Nous le savons par les collègues des pays où l’extrême droite est déjà au pouvoir, la culture, le spectacle, tout ce que nous défendons est en danger. La pluralité des œuvres, des regards, la liberté de créer, l’existence même du ministère de la Culture sont en danger, nos droits sociaux sont également menacés. Non, le Rassemblement National n’est pas un parti comme les autres. Non, le rejet de l’autre, la censure, l’affaiblissement ou l’éradication des droits des plus fragiles, la propagande en lieu et place de la culture ne sont pas une option dans notre démocratie. (…) Nous vous demandons donc de voter afin de faire barrage à l’extrême droite. »

 

C’est peut-être cela qu’il faut conserver de Dancefloor : quelques tableaux d’ensemble somptueux dans une fête mélancolique.