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16.04.2025 → 19.04.2025

La comédie musicale « Gypsy » à la Philharmonie de Paris : une histoire de famille

par La redaction
19.04.2025

La comédie musicale de Jule Styne, Stephen Sondheim et Arthur Laurents, reprise quatre soirs dans une adaptation de Laurent Pelly et Agathe Mélinand, a montré que le genre est toujours à même de susciter l’enthousiasme du public parisien lorsqu’il est bien servi.

Par Yves Braka et Paul Fourier

Le public de la Philharmonie a, une fois encore, fait preuve de discernement. Nombreux sont ceux qui ont assisté aux quatre représentations de Gypsy, cette comédie musicale née de la collaboration entre Stephen Sondheim pour les paroles et Jule Styne pour la musique, sur un livret d’Arthur Laurents (également connu pour West Side Story), inspiré des mémoires de Gypsy Rose Lee. Cette réunion de talents a donné naissance à l’une des œuvres marquantes de l’âge d’or des comédies musicales américaines.

 

Malgré son titre, le personnage central de cette œuvre, dont l’action se déroule dans les années 1920-1930, n’est pas Gypsy Rose Lee, mais sa mère, Momma Rose. Dès leur enfance, cette dernière cherche à faire de ses deux filles, Louise et June, des vedettes du vaudeville. Son ambition porte ses fruits d’une manière inattendue : Lee deviendra une strip-teaseuse reconnue, tandis que sa sœur connaîtra une carrière réussie à Hollywood sous le nom de June Havoc.

 

Créée à Broadway en 1959, où elle resta à l’affiche pour 702 représentations, Gypsy bénéficie aujourd’hui d’une adaptation française signée Laurent Pelly, issu du monde de l’opéra. Son approche conserve l’humour du dialogue, traduit par Agathe Mélinand, tout en maintenant les chansons dans leur anglais original sous-titré, « pour préserver la prosodie des phrases de Sondheim qui épouse la musique de Styne », comme il l’explique.

L’orchestre au cœur du spectacle

Dès le début, on découvre une mise en scène épurée, avec peu de décors et de changements de costumes. Cette sobriété est compensée par la qualité sonore remarquable de l’Orchestre de chambre de Paris, dirigé par Thomas Hengelbrock. Les quarante-trois musiciens nous plongent dans l’ambiance des comédies musicales des années 50-60. Placé au centre de la scène, l’orchestre est entouré de passerelles permettant aux artistes d’évoluer autour et à l’intérieur de celui-ci. Rose, personnage profondément plongé dans la musique et à la mise en scène, lui adresse régulièrement ses indications.

Talents mère et fille

Le rôle de Rose, créé par Ethel Merman à Broadway, est interprété avec brio par Nathalie Dessay. Avec une énergie notable, elle démontre non seulement ses qualités vocales, mais également un réel talent d’actrice pour incarner cette femme déterminée, consumée par une ambition qui finit par compromettre sa vie personnelle. Son interprétation de « Rose’s Turn » en fin de spectacle, témoignage de sa totale maîtrise vocale et théâtrale et lui vaut une ovation amplement méritée.

La production nous permet également de découvrir Neïma (« Mélodie » en hébreu) Naouri. Elle interprète avec finesse le personnage de Louise, future Gypsy. Sa filiation n’est pas qu’un rôle de composition, puisqu’elle est effectivement la fille de Nathalie Dessay et du baryton Laurent Naouri. Au-delà de cette connexion familiale, son talent de chanteuse, danseuse et comédienne apporte une dimension supplémentaire au spectacle. Elle réussit à transmettre, avec justesse, les sentiments de timidité, d’échec et de désillusion de son personnage dans l’univers exigeant du music-hall.

Une troupe complète

Il convient également de mentionner Kate Combault, Barbara Peroneille et Marie Glorieux, qui interprètent respectivement Tessie Tura, Mazeppa et Electra, trois stripteaseuses qui révèlent à Louise les aspects de son futur métier. Ces trois artistes, à la fois amusantes et délibérément vulgaires, excellent dans le blues « You Gotta Get a Gimmick », leur unique apparition sur scène qui suscite l’enthousiasme de l’orchestre et du public.

L’ensemble de la troupe, composée de quinze interprètes, accompagnés par les jeunes talents de la Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique, contribue à faire de ce spectacle une expérience mémorable.

Le seul regret demeure la programmation limitée à quatre représentations à la Philharmonie. On peut espérer que le succès rencontré, attesté par une grande salle Pierre Boulez comble et des ovations, incitera à une reprogrammation future.

Visuels : © Jean-Louis Fernandez