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« Branle » de Madeleine Fournier, première mondiale à l’Atelier de Paris

par Nicolas Villodre
18.11.2023

Bal des émotions inspiré par le pas de bourrée à deux temps qu’est le Branle, le spectacle de Madeleine Fournier, découvert à l’Atelier de Paris dans le cadre du Festival d’automne, vise à « faire jaillir une mémoire ancestrale des corps ». Selon Agathe Le Taillandier, « le bal nous mène ici à la lisière d’un troublant sentiment d’éternité ».

Du neuf avec du vieux

Contrairement aux bals conçus à la fin du siècle dernier par les chorégraphes contemporains Michèle Rust, Dominique Rebaud, Philippe Chevalier et à ceux animés par Michelle Nadal ou par les disciples de l’ethnologue-cinéaste Jean-Michel Guilcher (Francine Lancelot, Christine Bayle, Béatrice Massin, etc.), celui-ci n’est pas participatif, même si le public encerclant la piste de danse marque corporellement les temps et les accents des deux musiciens Marion Cousin et Julien Desailly. La jauge de la salle est limitée pour faire place à la danse et aux évolutions du sextet en majorité féminin, un bataillon formé par Mathilde Bonicel, Madeleine Fournier, Sonia Garcia, Flora Gaudin, Johann Nöhles et Marie Orts.

 

Comme d’habitude, avec Madeleine Fournier, tout est élégant et chic. Aussi bien les costumes médiévaux bicolores, mi-dame de pique, mi-dame de cœur, designés par Valentine Solé en mode Desigual, que les souliers de danse – en particulier, les Richelieus dépareillés de la chorégraphe et ceux, vernis, en cuir rouge, de Mathilde Bonicel -, les éclairages de Nicolas Marie dispensés avec pondération tout le long de l’écoulement, plus éblouissants et en rase-motte au finale, le son enveloppant diffusé par Vincent Domenet.

La danse sans affectation

Marion Cousin inaugure le bal en récitant du Spinoza appris par cœur : des passages de L’Éthique, traitant des trois catégories d’affects que sont la tristesse, la joie, le désir. Le philosophe écrit : « L’amour est la joie accompagnée de l’idée d’une chose extérieure. (…) La Honte est la tristesse née de l’idée de quelque action que nous imaginons blâmée par les autres. (…) La peur est le Désir d’éviter par un moindre mal un mal plus grand, que nous craignons. » La chorégraphe a voulu aborder ces sentiments par « deux entrées opposées : l’une minimale et l’autre exagérée ».

 

Nous avons été sensible à la manière apollinienne de traiter du branle, moins touché sans doute par l’interprétation « grotesque » évoquée de celui-ci – nous nous attendions à du Brueghel, du Bosch, du Rabelais : avec le titre annoncé, nous n’étions pas là pour voir du Lucinda Childs. Le débordement, l’outrance, la distorsion, le difforme, le carnavalesque, nous l’avons paradoxalement trouvé dans la musique ancienne, mise au goût du jour, jouée live, avec des appoints électro, du chant grégorien amplifié par le délai vocal et la basse continue, une forme libre proche du free jazz obtenue avec une simple chevrette et quelques effets électroniques. La qualité de la danse des six intermittents convoqués mérite bien entendu d’être soulignée.

Visuel : © Tamara Seilman