Nos plans Cult, ép. 01

Amélie : Nos plans cults pour la fin d’année 2023. 

Yaël : Amélie et moi passons beaucoup de temps en salle le soir à découvrir des créations, mais dans la journée, nous passons aussi beaucoup de temps à conseiller des spectacles et des événements culturels autour de nous. Alors Amélie, c’est quoi ton plan cult de la semaine ?

Amélie : Alors mon plan cult pour tout de suite, c’est un plan qui est vraiment, vraiment, vraiment cult. Imaginez une comédie musicale sur la fin du monde. Dit comme ça, ce n’est pas super drôle, mais quand c’est les 26 000 couverts qui justement passent à table, ça risque d’être hilarant. C’est au théâtre du Rond-Point, jusqu’au 31 décembre et la seule question à laquelle vous devez répondre, c’est alors : on dit Chamonix ou Chamonix ? Tu sais, toi ? 

Yaël : Chamonix !

Amélie : Ok et toi Yaël, c’est quoi ton plan cult ? 

Yaël : Moi, Amélie, tu aimes le piano ? 

Amélie : Pas mal ouais ! 

Yaël : C’est aussi jusqu’au 31 décembre, c’est au théâtre Montparnasse et ça s’appelle « Le pianiste aux 50 doigts ». C’est Pascal Amoyel qui est seul derrière son piano. C’est à la fois un pianiste et un conteur extraordinaire. Il a fait plusieurs spectacles un peu de ce genre où il nous racontait la vie de Beethoven ou celle de Liszt. Là, il reprend un spectacle où il parle de son maître, Georges Cziffra, hongrois d’origine, naturalisé français en 68 et qui est l’un des plus grands virtuoses du piano du XXe siècle, notamment grande interprète de Liszt. Et donc Amélie, la très bonne nouvelle c’est que les salles se remplissent très vite. En revanche, il faut agir. Pour la rentrée 2024, quels sont nos plans cult ? Quel est ton plan cult ? Il faut absolument réserver dès maintenant. 

Amélie : Ah oui, tu as raison, les salles sont pleines et on est très heureuse de ça. Donc il faut réserver très vite. Il se passe quelque chose de fou au théâtre de la Ville. Tout, tout début janvier, ça commence le 4 janvier jusqu’au 13 janvier seulement, Preljocaj, l’iconique, le cultissime chorégraphe reprend sa pièce majeure, « Paysage après la bataille ». C’est une création qui date de 1997, qui avait retourné la cour d’honneur du Festival d’Avignon puisqu’il y fait danser des gorilles. Oui, tu as entendu des gorilles. Et là, il transmet ce spectacle au ballet Preljocaj Junior. À mon avis, ça va être vraiment génial. Et toi, c’est quoi ton plan pour la rentrée ? 

Yaël : Moi, vraiment, ce que j’attends avec énormément d’impatience, c’est un petit peu plus tard, ça se passe du 6 au 11 février. C’est un événement que je ne rate jamais chaque année, c’est ce festival Présences, à la Maison de la Radio, qui met vraiment la musique et la création contemporaine à la fête, toujours à travers un compositeur ou une compositrice phare. Et cette année, c’est pas n’importe qui parce que c’est Steve Reich, un monument. Il est né en 1936, il est maintenant un petit peu âgé pour voyager donc lui ne sera pas là, mais il a tout travaillé avec les équipes de Radio France et il y aura vraiment la possibilité d’entendre à travers trois orchestres symphoniques, une série d’invités, l’ensemble de ses oeuvres les plus canoniques, quoi, « The Cave » , « Different Trains », des choses qui sont difficiles à entendre parce que c’est des compositions complexes, et en plus qui flirtent aussi avec la culture populaire ou la culture alternative et la recherche. Et il y a même une avant-première à l’IRCAM le 5 février, où personnellement je serai, où je réserverai tout de suite, si j’étais vous, en présence de Johnny Greenwood de Radiohead.

Amélie : Ça, c’est cult ! 

Yaël : C’est la fin de ce premier épisode du podcast Nos plans cult. On ne peut que vous conseiller plein de sorties, plein de bonnes résolutions culturelles, et vous souhaiter une très belle année.