Dans Jurassic World : Renaissance par Gareth Edwards, les dinosaures ne hantent plus les villes mais sont réfugiés dans les recoins les plus sauvages de la planète. Direction l’Équateur, où une mission secrète menée par Scarlett Johansson, Mahershala Ali et Jonathan Bailey va révéler un effrayant héritage du passé. Retour en jungle pour une aventure qui mêle spectacle, nostalgie et biotechnologie.
Les dinosaures n’en ont pas fini avec nous. C’est en Équateur, dernière terre sauvage où subsistent des espèces préhistoriques, que l’intrigue de Jurassic World : Renaissance se déploie. Fini les grandes villes ou les parcs à thème : cette fois, l’équipe de scientifiques et de mercenaires doit infiltrer une jungle impitoyable, à la recherche de trois spécimens clés dont le matériel génétique pourrait bien sauver l’humanité.
Ce nouvel opus mise sur un casting étoilé : Scarlett Johansson incarne Zora Bennett, une spécialiste des opérations secrètes envoyée sur le terrain pour sécuriser les précieuses créatures. À ses côtés, Mahershala Ali et Jonathan Bailey complètent l’équipe dans cette mission à haut risque, rapidement compliquée par la présence inattendue d’une famille de civils naufragés après une attaque de dinosaures marins.
Coincés ensemble sur une île non répertoriée, ils découvrent peu à peu les vestiges d’un ancien centre de recherche clandestin, laissé à l’abandon depuis des décennies, et qui cache un secret bien plus sombre que prévu.
Il n’est pas nécessaire d’avoir suivi les épisodes précédents pour suivre Jurassic World : Renaissance. L’action se déroule 35 ans après Jurassic World : Le Monde d’après, et le film choisit de s’éloigner de l’urbanisation et de la surenchère technologique des derniers volets. À la place : de la jungle, des dinosaures hostiles, et une ambiance plus proche du film original de Spielberg. Un choix assumé par le nouveau réalisateur, qui semble vouloir renouer avec l’esprit d’aventure d’autrefois.
Mais si le décor change, le fond reste prévisible : intrigues simplifiées, personnages peu développés, et une impression de déjà-vu qui laisse parfois sur sa faim. L’émotion et la tension des premiers volets ont été troquées contre une recette plus consensuelle.
Jurassic World : Renaissance n’est ni révolutionnaire, ni bouleversant, mais il remplit son rôle : offrir un divertissement grand public, rythmé par des scènes d’action spectaculaires, des créatures impressionnantes, et une aventure calibrée pour l’été. On s’y laisse prendre, même si l’on n’a plus vraiment peur des dinosaures depuis bien longtemps.
Au cinéma le 4 juillet 2025
© Visuel: Universal