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Le vieux lion Carlos Santana a rugi à Bercy

par Yves Braka
24.06.2025

Si le terme de « légende du rock » peut s’appliquer à quelqu’un, c’est bien à cet homme qui fait chanter sa guitare. Carlos Santana, maître incontesté de la fusion afro-latino-blues-rock, était de passage à Paris pour une soirée mémorable. Tous les Sud-Américains de la capitale s’étaient donné rendez-vous, mais ils n’étaient pas les seuls ! Pendant 90 minutes bien trop courtes, il nous a transportés aux rythmes envoûtants de la salsa, du tchatcha et du merengue, accompagné de son groupe explosif de huit musiciens.

Près de sept années s’étaient écoulées depuis son dernier passage en France ! Le dernier concert de Carlos Santana dans l’Hexagone remontait à juillet 2018. Mais l’attente des admirateurs du mythique guitariste latino a enfin pris fin ce soir-là.

 

D’où viens-tu, Carlos ?

 

Pour nous, la découverte et la naissance médiatique de cet artiste inclassable remonte à Woodstock, où nous gardons en mémoire le solo de batterie anthologique de Michael Shrieve dans « Soul Sacrifice » et le son inimitable de sa guitare.

Né le 20 juillet 1947 à Autlán, au Mexique, il fut très tôt initié au violon et au solfège par son père, mariachi de rue. En 1961, il rejoignit sa famille à San Francisco, où elle avait immigré un an plus tôt. C’est là que Santana découvrit la guitare électrique et s’attacha à travailler la note, à la fouiller, à l’explorer dans la lignée des grands bluesmen. Il subira l’influence de Mike Bloomfield et de Peter Green, à qui il empruntera le célèbre « Black Magic Woman ». Depuis plus de cinq décennies, Carlos Santana demeure à l’avant-garde d’un art qui transcende les genres musicaux et les frontières générationnelles, culturelles et géographiques. Tour à tour latino, jazz, blues, afro et rap, il aura abordé avec gourmandise une multitude de styles sur de 26 albums, récompensés par huit Grammies.

 

Et il fit chanter sa guitare à Paris

 

On aurait pu craindre une annulation du concert après qu’il eut été testé positif au Covid en avril et fait un malaise sur scène à Thackerville, l’obligeant à annuler plusieurs dates.

Il apparut lentement sur scène avec son chapeau de paille blanc, saisit sa guitare, et l’Accor Arena explosa d’enthousiasme. Une section rythmique composée du percussionniste Mike Perazzo, d’un joueur de congas et de son épouse, Cindy Blackman Santana à la batterie, prit possession de nos oreilles et de nos pieds.

Pour donner le ton, le concert débuta avec « Soul Sacrifice », se poursuivit avec « Jin-go-lo-ba », et les morceaux s’enchaînèrent à un rythme effréné, sans laisser au public le temps d’applaudir.

« Black Magic Woman », « Oye cómo va » de Tito Puente, « Maria Maria » extrait de «Supernatural» vendu à 30 millions d’exemplaires, le groupe enchaîna, comme un train lancé à pleine vitesse, tous ses plus grands succès, nous laissant reprendre notre souffle en versant une petite larme sur « Samba pa ti » et son solo d’anthologie.

 

Très souvent, Carlos s’asseyait sur un tabouret haut, lui conférant l’allure du bluesman authentique, mais cela n’ôtait rien à la magie de sa guitare.

Les deux chanteurs, Andy Vargas et Ray Greene, créaient le lien avec le public, courant et sautillant d’un côté à l’autre de la scène, quand ils ne jouaient pas l’un des percussions et l’autre du trombone.

Le concert se déroula en deux parties : une première de 30 minutes endiablées et une seconde de 50 minutes tout aussi survoltées, séparées par 20 minutes d’entracte qu’il nous présenta comme imposé par la salle, nous suggérant malicieusement d’aller fumer un joint.

En entamant le second set par « Batuka », il nous faisait comprendre que la folie rythmique allait se poursuivre. Les tubes continuèrent de s’enchaîner devant une salle en surchauffe malgré la climatisation.

Moment de pur bonheur : un duo guitare basse/batterie qui finit de convaincre les plus réticents que Cindy Blackman est une batteuse exceptionnelle, issue du jazz, et Benny Rietveld un bassiste hors des sentiers battus.

En rappel, Carlos interpréta un « Toussaint L’Ouverture » endiablé et surtout « Smooth », qui demeure son tube planétaire. La lenteur de son départ de scène nous fit comprendre qu’il ne reviendrait pas.

 

Merci Carlos

 

On peut regretter que le concert ait été court et que nous n’ayons pas eu davantage d’envolées lyriques à la guitare, mais ce fut une telle déflagration d’énergie que le public en resta chancelant. Épaulé par une formation hors du commun, le maître nous a offert un spectacle musical unique où il n’est pas nécessaire de chercher une étiquette. C’est du pur Carlos Santana.
Hasta luego Carlos!
 

Photos: Yves Braka

Albums majeurs:

  • Abraxas
  • Caravanserai
  • Supernatural