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Et si l’on chantait ?

par Alexis Himeros
03.04.2024

Il y a des jours comme ça où l’on a envie de chanter dans sa langue, de faire vibrer ses cordes vocales au son de verbes du premier groupe, et de goûter à la musicalité des rimes riches de la langue de Molière.

On pourrait facilement faire appel à ses souvenirs et puiser dans les trésors de la chanson française qui ont déjà reçu nos faveurs. Mais parfois, on est tentés d’un brin de nouveauté. L’offre est foisonnante, les artistes francophones sont légion, profitons-en. Après… tout est affaire de goût. Le plus simple est tout d’abord de faire le tri entre les montagnes de productions faciles inspirées par un hip-hop aux sonorités bon marché et le reste. Quelques secondes d’écoute donnent généralement le ton. Dès l’arrivée d’une voix emprisonnée entre autotune et restes de substances en fort taux de THC on sait qu’on peut zapper sans états d’âme. Ensuite, on navigue à vue, ou plutôt à l’oreille en tentant d’éviter le massacre du tympan. Mais il y a plutôt de bonnes surprises ! Rapidement, sur une cinquantaine de titres, on en trouve un dixième qui fera office d’élus. Le son s’élance, l’ambiance est bonne, les arrangements suivent, la poésie est présente et… surprise ! Sans y prêter gare, on s’aperçoit que ce qu’on a délicatement déposé dans sa liste de lecture est en provenance directe du Québec. Pur hasard ? Ou est-ce qu’on rentrerait à nouveau dans une période où ce qui se fait de plus intéressant, original et qualitatif vient de nos cousins d’outre atlantique ? Affaire à suivre, ou plutôt, à écouter !

Mourir demain – Corridor


Déjà le titre, transgressif à souhait, « mourir demain » nous invite à plonger dans cette ballade pop-folk avec précaution. On sera attentif à chaque mot échappé de ce chant léger, véritable voix d’une âme en exil. La poésie prend. L’émotion est portée par les harmonies vocales qui volent au-dessus d’un paradis musical solide, hanté par les fantômes de Radiohead, de Blur, de Bowie. On aime à mort ! C’est ça la vie.

Focus – Joe Rocca

 

Du hip-hop avec du funk dans le moteur, ça vous évoque quoi ? Le carburant des années 90 bien sûr ! Tandis qu’en France on redémarre sempiternellement les camions de déménagements des peines de la tragédie du ghetto, ce titre fait figure de roadster énergique, pour une ballade en mode « no stress ». Joe Rocca joue à mêler les langues entre elles et slalome en vitesse sans carambolage à la ligne d’arrivée. Nous, on danse dessus, autrement dit, ça roule.

Dites-moi que la vie n’est pas ce qu’on attend d’elle – Felix Dyotte

Titre long pour chanson courte. La recette est efficace. Ce qui est bon et attirant ici, c’est le son low-fi très eighties des percussions qui pimentent le titre avant de se fondre dans un cocktail synthétique aux harmonies douces. On déguste les arrangements sucrés, la mélodie, elle, est la digne héritière de ce que la chanson francophone a de plus pop et de plus classieux. Et le texte ? Aux petits oignons, déglacés avec une dose de surréalisme. L’imagination de l’auteur a des ailes, assurément. Cette « prière immortelle » a des goûts de reviens-y.

Visuel : ©Romy Côté