Les 46e Rencontres Transmusicales de Rennes ont accueilli 55 000 personnes. Soirée de clôture ce dimanche.
Temps de découverte et de création, les Transmusicales de Rennes ont parfaitement rempli leur rôle dans une édition dont l’heure est déjà au bilan.
55 000 festivaliers de mercredi à dimanche, dont 31 900 les trois soirs au parc des expositions, un retour aux sources salle de la Cité, 83 artistes d’une quarantaine de pays, 15 premières dates et 6 créations. Un tour du monde en 80 sons avec une nouvelle configuration d’accueil au parc des expositions, en raison de l’actuelle indisponibilité du hall 9. Si les traditionnels embouteillages du samedi soir ont ralenti la circulation du public, les conditions d’écoute n’ont pas déçu avec des espaces bienvenus de pause et une décoration originale imaginée par Mimil Respriget. Un light show impressionnant, même si l’habillage visuel aurait pu être étoffée et une organisation à la hauteur malgré les conditions météo.
De quoi apprécier les avant-premières proposées par Jean-Louis Brossard et son équipe, comme le live de De Laurentis samedi, immersion sonore qui a pris toute sa dimension dans le hall 5. Avant sa date le 11 décembre à la Gaité Lyrique à Paris, la Toulousaine avait revêtu une tenue futuriste, à l’image de son univers très cinématographique. Des rythmes, des nappes, des voix, de l’écho, une profondeur et une chaleur entraînante, preuve que l’innovation aux machines, avec tous les nouveaux outils, n’empêche pas l’émotion contagieuse. Une heure de gros show efficace et convaincant, d’une impressionnante maîtrise. A couper le souffle.
S’il faut encore patienter avant la sortie de l’album “Musicalism” le 17 janvier, quatre titres sont déjà disponibles : “Unbelievable Green”, “Gone Colors”, “The Wooden House” (avec Jay-Jay Johanson) et “Supermassive”. Une étoile est née.
visuel (c) Rodolphe Pete