C’est dans la salle emblématique du centre de Rennes que les 46ᵉ Rencontres Transmusicales ont démarré mercredi soir. C’est parti pour cinq jours de découvertes éclectiques.
Évidemment, la salle est comble dès l’ouverture, joyeux mélange entre jeunes et anciens. À l’image d’un emblématique Jean-Louis Brossard, fondateur de l’événement, sur scène pour lancer cette 46ᵉ édition. Fidèle à sa réputation, le festival breton a choisi les horizons lointains de la découverte pour un lancement rassembleur mercredi à la salle de la Cité.
Entre deux sets de Raimund Wong, donnant le tempo de l’éclectisme sans faire semblant de meubler, histoire de réchauffer l’atmosphère, le plateau a tenu toutes ses promesses. Avec d’abord le trio très attendu de Ziad Al-Samman, qui a embarqué le public dans un voyage sonore où l’électro se mariait si bien aux rythmes traditionnels. N’hésitant pas à reprendre le classique « I Can Change » de LCD Sound System avant de conclure, tout sourire et bras levés, avec « Ya Habibi », sur lequel il est impossible de ne pas danser.
Autre valeur à suivre, les Suisses de « Roshani » qui ont également convaincu dans un format pas simple, sans sacrifier l’émotion à l’efficacité : cinquante minutes pour emporter l’adhésion. Il n’en fallait pas plus non plus pour le duo mexicain « Girl Ultra », sachant varier les plaisirs entre batterie, guitare et programmation. La grâce de la chanteuse apportait une touche supplémentaire à la clôture de cette soirée inaugurale où, hélas, à minuit, beaucoup avaient déserté. Il faut garder des forces, en effet, pour la suite…