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Au Verbier Festival, Evgeny Kissin enchanteur dans Bach, Chopin et Chostakovitch

par Hannah Starman
22.07.2025

Ce 21 juillet, à la salle des Combins comble, le virtuose Evgeny Kissin, un fidèle du Verbier Festival, nous offre un moment de musique au sommet.

Pianiste prodige, compositeur, poète et bête noire de Poutine

 

La scène de la grande salle éphémère du Verbier Festival d’environ 1400 places, accueille ce soir l’un des plus grands pianistes de l’école soviétique du piano. Né à Moscou le 10 octobre 1971 dans une famille juive, Evgeny Kissin est aujourd’hui citoyen britannique et israélien et réside à Prague avec son épouse Karina Arzumanova.

 

Kissin commence à jouer du piano « à l’oreille » dès deux ans. Il intègre l’Académie Gnessin à six ans auprès d’Anna Pavlovna Kantor qui restera sa seule professeure. Révélé au public international à douze ans avec son enregistrement des concertos pour piano de Chopin avec l’Orchestre Philharmonique de Moscou, Kissin commence une prodigieuse carrière internationale. Il remportera plus d’une trentaine de prix les plus prestigieux, dont le Prix Chostakovitch et trois Grammys.

 

 

En plus de sa carrière pianistique, Kissin est compositeur, poète et écrivain. Les festivaliers pourront s’offrir son autobiographie Avant tout, envers toi-même sois loyal, disponible à la vente au Festival. Son opposition ferme à l’invasion russe de l’Ukraine et au régime de Vladimir Poutine lui ont valu l’inscription en 2024 sur la liste russe des « agents étrangers » où il rejoint l’écrivain en exile Boris Akounine, le célèbre auteur de romans policiers historiques qui a été condamné à 14 ans de prison pour « apologie du terrorisme ».

 

Bach interprété par un conteur yiddish

 

Evgeny Kissin s’approche du piano d’un pas rapide, salue à la dérobée le public et se lance sans tarder dans la Partita pour piano n°2 de Bach. C’est un excellent choix car de toutes ses partites, c’est la seconde qui est la plus ambitieuse, difficile et variée. Dans la Sinfonia d’ouverture, Bach utilise des accords massifs dans une tonalité mineure et des rythmes pointés inventés à la cour de France par le compositeur Jean-Baptiste Lully et utilisés dans ses opéras et ses ballets de cour à l’époque de Louis XIV. En revanche, le quatrième mouvement, la Sarabande est mélancolique et profonde, ce qui l’éloigne considérablement de ses origines en tant que danse de cour française.

 

Dès les premières notes, Kissin sculpte le son majestueux avec ses doigts comme un projectionniste manipule ses projecteurs pour créer du relief avec un jeu de lumière et d’ombre. Kissin suit des lignes narratives en accentuant le contraste pour illuminer un détail dramatique particulièrement intéressant. Les écrans à droite et à gauche de la scène montrent le pianiste absorbé dans un dialogue intérieur qui s’exprime par une mimique agitée du visage. On s’abandonne volontiers aux méandres narratifs captivants et rigoureux de ce conteur accompli qui nous mène à travers des passages poétiques, des fougues grisantes, la douceur et la tristesse, presque sans que l’on s’en aperçoive, à la cadence finale.

 

Chopin vigoureux et rafraichissant

 

Sous les applaudissements appuyés, Kissin quitte la scène et revient presque aussitôt pour continuer avec Chopin. Il enchaîne avec la Nocturne Op. 27 n° 1, un chef d’œuvre romantique, pétri de noirceur et de mélancolie et porté par une urgente ferveur intérieure. Kissin convoque toute la gamme d’émotions – la passion, la tristesse, le désespoir – avec ses doigts qui se promènent sur le clavier avec la curiosité d’un Sherlock Holmes sur la scène du crime.

.

 

Penché sur le piano, ses muscles du visage en constant mouvement, le magicien Kissin semble plongé dans sa Pensine pour raviver des souvenirs. Dans la Nocturne Op. 32 2, il convoque ainsi la tendresse espiègle d’une nuit d’été italienne, des images d’un garçon et d’une fille sur la balançoire et l’odeur de l’herbe fraîchement coupée. Et plus tard, dans Più agitato, Kissin déchaine une tornade d’accords battus qui évoquent une grande salle de bal au parquet en pointe de Hongrie et un chandelier scintillant dans lequel se reflètent des joies et des espoirs d’une jeunesse rebelle.

 

Pour boucler la première partie du programme, Kissin joue Scherzo 4, le seul en tonalité majeure, capricieux, expressif, introspectif et difficile à maîtriser. C’est dans le Scherzo que Kissin déploiera de manière la plus ostensible sa célèbre virtuosité, sans pour autant négliger de faire preuve de sensibilité et élégance. Plus tard, Kissin jouera encore deux morceaux de Chopin en bis : le Scherzo 2 et la Valse Pure, dédiée à la baronne Charlotte de Rothschild.

 

Malgré son indéniable maîtrise technique, Kissin ne convainc pas tout le monde avec une interprétation que certains spectateurs jugent trop « musclée », voire trop « russe ». Mais on ne peut que se réjouir de retrouver chez Chopin de Kissin, la virilité et la robustesse d’un homme qui a vécu pendant 39 ans avec une maladie génétique mortelle au milieu du XIXème siècle, alors que jusqu’aux années 1950, les personnes atteintes de la mucoviscidose ne survivaient pas à l’enfance.

 

« Si Chostakovitch était vivant, il aurait haï le régime de Poutine »

 

Evgeny Kissin a prononcé ces mots en parlant à Laetitia Le Guay-Brancovan de son lien avec le compositeur et la résonance particulière de sa musique, notamment depuis l’invasion de l’Ukraine. Cette année, on célèbre les 50 ans de la mort du compositeur et Kissin – qui avait presque quatre ans à l’époque – a organisé une série de trois programmes au Carnegie Hall en mai en hommage à Chostakovitch. Avec la Sonate pour piano n° 2 et surtout les deux Préludes et fuguesn° 15 et n° 24, Kissin clôt le triptyque Bach-Chopin-Chostakovitch. Car c’est bien la musique de Bach qui avait inspiré les Vingt-quatre préludes et fugues de Chostakovitch.

 

 

Encore sous le coup de la doctrine Jdanov de 1948, Chostakovitch voyage à Leipzig pour le bicentenaire de la mort de Bach en 1950 et participe au jury du prix éponyme. Il est bouleversé par la jeune Tatiana Nikolaïeva qui venait d’interpréter les préludes et fugues de Bach et à qui il remettra le premier prix. Rentré à Moscou, Chostakovitch composera 24 préludes et fugues dans le style du Clavier bien tempéré entre octobre 1950 et février 1951.

 

Le recueil parcourt les 24 tonalités – un prélude et fugue pour chaque tonalité – suivant le cycle des quintes en alternant modes majeur et mineur. L’œuvre d’une durée d’exécution de 2h30 sera créée par sa dédicataire, Tatiana Nikolaïeva, à Léningrad les 23 et 28 décembre 1952. Le concert a été un grand succès, même si l’Union des compositeurs avait rejeté l’œuvre jugée « formaliste » et « décadente », loin du réalisme socialiste dicté par le régime soviétique. L’intense et contemplative n° 15, au programme ce soir, a été particulièrement critiquée pour sa « cacophonie ».

 

Kissin ouvre le volet Chostakovitch de son programme avec la Sonate pour piano n° 2. Chostakovitch compose sa deuxième sonate en 1943, après son évacuation de Léningrad à Kouybychev, en même temps et en contraste frappant avec sa célébrissime Symphonie n° 7 « Léningrad ». Cette œuvre intime et mélancolique – que le fils du compositeur Maxime décrira comme « l’une des partitions les plus tragiques de Chostakovitch » – est dédicacée à son ancien professeur et ami, Leonid Nikolaïev, mort après son évacuation à Tachkent de la fièvre typhoïde le 11 octobre 1942.

 

 

Derrière son clavier, Evgeny Kissin attaque Allegretto avec la joie pétillante d’un homme qui va retrouver un ami cher qu’il n’a pas vu depuis longtemps. C’est vrai que la Sonate n° 2 est une œuvre rarement jouée. Il navigue comme un diablotin entre les passages fluides en doubles croches et des rythmes accentués en pointés de cette œuvre fragmentée, et fait penser au commentateur d’un match de foot lors d’une passe décisive spectaculaire. Son emballement est contagieux et on ne peut guère s’empêcher de penser à ce grand amoureux du ballon qu’était Chostakovitch.

 

Le Largo qui suit est une lamentation commémorative pour Leonid Nikolaïev, proche des ambiances de la musique de chambre tardive de Chostakovitch. Kissin l’aborde de manière plus solaire que d’habitude, comme un chat qui se frotte discrètement contre la jambe de son humain pour le consoler, mais aussi pour lui arracher un sourire. En revanche, dans le Moderato final, on retrouve des variations variées sur un thème fugitif et éphémère, chacune plus dépouillée et tranchante que la précédente. Dans ce sombre bilan personnel que Kissin ne cherche pas à adoucir, on entend – comme une prémonition des horreurs à venir – la première apparition de la signature D-S-C-H, le motif de la résistance personnelle qui traversera l’œuvre ultérieure de Chostakovitch.

 

Les Préludes et fugues n° 15 et n° 24 sont sans doute les deux morceaux les plus contrastés du recueil, mais aussi une réponse défiante à la Sonate n° 2. Le n° 15 est, piquant, rythmé, dense et ironique. Kissin joue ses courses-poursuites puissamment et rapidement, avec un humour éloquent et l’énergie des chevreaux sur un trampoline. L’ambiance change radicalement pour le n° 24, la dernière paire de la série. Sombre et ample, le n° 24 est d’une beauté envoutante qui fait écho aux sommets imposants et menaçants qu’on voit à l’horizon. Tandis que le jeu clair et poignant de Kissin accentue le poids écrasant de la structure monumentale de l’œuvre, sa sensibilité et attention à la nuance révèlent, à la fin, une amertume intense et profonde.

 

 

Le public offrira à Evgeny Kissin plusieurs standing ovations et à chaque fois le virtuose généreux le remercie d’un nouvel encore. Contrairement à beaucoup, les encores de Kissin s’inscrivent dans la prolongation narrative du programme, ce qui rend le manque de savoir-vivre des spectateurs qui se précipitaient vers la sortie d’autant plus regrettable. Après le « Siciliano » extrait de la Sonate pour flûte de Bach dans la transcription de Wilhelm Kempff de Bach, Kissin jouera le Scherzo 2 et la Valse Pure de Chopin. Une soirée inoubliable !

Visuels : © Nicolas Brodard, Chostakovitch au match de foot, 1942 : © Avec l’aimable autorisation du Journal DSCH