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Chilla, ladies let’s go !

par Laura Dumez
03.11.2024

Ce week-end, la rappeuse Chilla signe les deuxième et troisième dates de sa tournée. Elle y célèbre son nouveau projet 333, un opus personnel refaçonné pour le live.

La salle est pleine. Voilà plus d’un an que la chanteuse n’est pas montée sur scène face à son public. Affaire de retrouvailles, la pression est à son comble, mais toute la Maroquinerie embarque, pour un peu plus d’une heure de show, première étape à « L.A. ».

 

Cœur brisé

 

« Ce monde part en vrille, l’amour en parenthèse ». Le ton est donné, le moral – du moins pendant la composition – n’était pas à son max, mais la diction est toujours là, et Chilla détache ses mots comme ses souffles pour cueillir son auditoire. Elle nous emmène direction « L.A. », sous la chaleur de ses envies et de ses ambitions, de ses tristesses et de son entrain. Ce premier titre, que la salle connaît par cœur, renferme un peu tout de l’identité de ce quatrième album.  

 

 

En robe blanche, comme une renaissance, elle illumine la scène. Derrière son micro, bien en place, son regard murmure à chacun.e qu’elle le voit, et ses mains dessinent les mots qu’elle dicte, les émotions traversées, et les douleurs des ruptures qui finissent mal. Thème classique, direz-vous, mais n’a-t-on pas régulièrement besoin d’un bon son pour guérir nos cœurs de ces plaies… La batterie et le clavier font battre le cœur de la salle, tandis que Chilla nous conte le sien qui s’est brisé. 

 

Chasse aux cauchemars

 

Intime, comme cette salle qu’elle nous explique avoir choisi pour la proximité qu’elle permet, ce troisième album à la production musicale solide s’appuie comme toujours sur des textes forts qu’elle déroule. Elle y dépeint ses tourments amoureux avec mélancolie dans « Sombre » ou « Dos à dos », elle expose sa colère contenue dans « Sorry », et elle joue avec la jalousie dans « Stop »… « Bad boy, bad boy ; ladies let’s go », la salle en symbiose est son meilleur chœur, le meilleur symptôme qu’elle sait poser les bons mots sur des sentiments universels que l’on ne partage normalement qu’avec les murs de sa chambre, des larmes aux grandes ambitions. 

 

Et de l’ambition, elle en a, elle en a toujours eu, au moins autant que de générosité envers son public qui l’a majoritairement rencontrée en 2017 avec « Si j’étais un homme », titre féministe et cinglant qui a imprimé sur la chanteuse l’image d’une plume engagée. Si aujourd’hui, elle décrit plutôt ses tourments personnels, elle n’a rien perdu de son rythme et de sa mélodie. Elle semble plus déterminée que jamais à défendre ce projet qui lui sort des tripes, pour se défendre de ses « Cauchemars », il n’est jamais trop tard. 

En tournée dans toute la France

(c) pochette album