Première incursion d’un mangaka célèbre dans le domaine de l’heroic fantasy, Tower Dungeon réserve de belles surprises malgré quelques réserves.
À une époque inconnue et dans un lieu lointain, la princesse Ignelia a été capturée et emportée dans une immense tour. Alors que le royaume est laissé vacant, la garde royale se fixe comme objectif de rétablir l’ordre en délivrant la princesse. Le jeune Yuva rejoint cet escadron en tant que volontaire. Peu à peu, la fine équipe gravit les étages de cette tour, combattant dragons et monstres dignes d’un jeu vidéo.
Après le succès de Blame !, le mangaka Tsutomu Nihei s’attaque pour la première fois à la fantasy. Le premier tome de Tower Dungeon se découpe en deux chapitres, « Yuva, le grand jeteur de grain » et « Le dragon pourfendu et la magicienne de feu ». Notons tout d’abord que certains dessins ne sont pas clairs au premier abord, ne facilitant pas l’identification des personnages dont la personnalité est très peu creusée. Les personnages féminins se retrouvent facilement nues…
Pour autant, le manga renferme de très belles planches sur l’architecture des villes et de la tour. On pense notamment au Château de Kafka ou encore aux monstres de Lovecraft. Un premier tome donc un peu bancal dont on attendra la suite pour infirmer ou confirmer notre avis…
Tower Dungeon – Tome 1, Tsutomu NIHEI, traduction depuis le japonais de Yohan Leclerc, Glénat, Collection Sheinen, 160 pages, 7,90 €
Visuel : © Couverture du manga