Avant de connaître un succès retentissant avec Culottées, Pénélope Bagieu auscultait la vie d’une trentenaire, jeune cadre dynamique, Joséphine.
À trente ans, Joséphine évolue tant bien que mal entre son travail, ses amis, sa famille et sa recherche du grand amour. Chaque planche se termine par un gag, et on suit notre héroïne évoluer entre les trois tomes, de vacances entre copines aux premiers mois de sa grossesse, après être passée par quelques déconvenues amoureuses. La bande dessinée est remplie de personnages attachants : la meilleure amie, le meilleur ami gay, les parents et la sœur BCBG, le chat Bradpitt…
Sans être un chef-d’œuvre, très orienté pour un public féminin et accusant le coup des années 2000 (on est consterné par certains gags), l’album est plaisant, et même plus intéressant après un premier tome un peu trop convenu. Tout ne fait pas rire, mais certaines trouvailles font mouche. On s’amuse lorsque Joséphine fait se rencontrer par inadvertance son ex et sa DRH, lorsqu’elle doit garder ses snobs de neveu et nièce ou encore lorsqu’elle fait son état des lieux de sortie en rencontrant son futur petit copain. Certains thèmes reviennent fréquemment (ses « grosses fesses », sa volonté de trouver l’amour, son désir de reprendre le sport…) et font de Joséphine un personnage attachant ou, comme on le disait encore, il y a quelques années, « attachiant ».
Joséphine. L’intégrale, Pénélope BAGIEU, Editions Delcourt, 192 pages, 23,95 euros
Visuel : © Couverture de l’album