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20.06.2024 → 26.07.2024

Olympisme, une histoire du monde au Palais de la Porte Dorée

par Alan B.
28.06.2024

Comment créer une exposition (gratuite pour les moins de 26 ans) qui soit claire, didactique et qui imbrique trois échelles du temps présent ; celles du sport, du monde et la nôtre ? L’Olympisme, une histoire du monde se tient ces jours-ci au Palais de la Porte Dorée, plus précisément du 20 juin au 26 juillet.

Une archéologie du temps présent

Jouxtant l’exposition permanente retraçant l’histoire de l’immigration de la Révolution à nos jours, Olympisme, une histoire du monde, procède d’un même mouvement : réaliser « une archéologie du temps présent ». À partir d’installations artistiques, de frises chronologiques dont les dates, celles des Jeux et du monde, sont mises en parallèle comme pour mieux montrer leurs liens de réciprocité, ainsi que de courts-métrages, l’exposition se révèle résolument plurielle, éclectique.

 

Une esthétique rebelle

Nagano de Pierre Larauza ouvre le bal. Après la montée des escaliers, vous tomberez nez à nez avec cette reproduction de la performance aux Jeux Olympiques nippons de 1998 de la patineuse artistique, Surya Bonaly. Figure éponyme, interdite en compétition, avec le bonaly, les dés sont jetés. Femme noire, disqualifiée mais reine avant l’heure, l’artiste nous fait nous interroger, plus largement, sur ce qu’adviennent toutes ces personnes dont la sensibilité n’est que peu appréciée. Non parce qu’elle n’a pas de valeur en soi mais parce qu’elle a une couleur et voudrait se montrer dans un cadre la rendant inepte et déplacée. Nous entrons dans le cœur de l’expo avec cette question lancinante : pourquoi une quête du beau, de l’inattendu, une fuite du trop connu dérange-t-elle ?

 

Du corps utopique au corps olympique

Les corps qui suivent et filent devant nos yeux, photographiés par Howard Schatz, prolongent cette interrogation. Ils sont grands et forts ou petits et malingres. Ils sont de toutes couleurs confondues. Mais leur corps est optimal et même olympique, en leur discipline. L’on s’aperçoit de la capacité utopique du corps, de ce qu’il est une ressource modelable par notre imaginaire : « Le corps, dans sa matérialité, dans sa chair, serait comme le produit de ses propres fantasmes » écrivait Michel Foucault. À la fois, acteur et projection, le corps entretient une dialectique entre ce que nous pensons et faisons. Aux canons antiques, cèdent donc des perspectives bien plus diverses, lesquelles sont aussi le cœur de l’exposition.

 

De l’irrévérence politique à l’inclusion

Des images nous passent sous le regard. Des actes souvent brefs mais irrévérencieux. Ce sont souvent d’eux dont l’on se souvient. L’histoire des jeux en est jalonnée comme en témoigne le bras d’honneur de Wladyslaw Kozakiewicz, athlète polonais du saut à la perche, à Moscou, dans un contexte où la Russie actuelle est encore l’URSS. L’on note également la signature de Vera Caslavska, gymnaste tchécoslovaque, du manifeste des Deux mille mots, en 1968, en faveur d’une libéralisation politique initiant le Printemps de Prague. Ce sont toutes ces petites tactiques subversives qui ont permis une inclusion progressive des minorités, qu’il s’agisse des handicapés ou des homosexuels ainsi que des minorités qui n’en sont pas – entendons-nous par-là, les femmes et personnes racisées. La question reste ouverte quant à la pertinence de catégories propres à chaque spécificité. Les JO 2024 sauront-ils renouvelé la modernité ?

 

Résilience et publics

À ce sujet, la résilience dont ont pu faire preuve, historiquement, certains sportifs tel Alfred Nakache, juif, déporté en 1943 mais compétiteur aux JO de natation de Londres en 1948, ne saurait qu’inspirer l’organisation des jeux, qui depuis la création du CIO (Comité International Olympique) en 1900, ne cesse de se réinventer, souvent malgré elle. Au-delà des Jeux, la médiation, elle aussi, est encore, par trop, limitée. L’art disant parfois plus de celui ou celle qui le regarde qu’en lui-même, nous espérons qu’Olympisme, une histoire du monde saura trouver non pas son mais ses publics, voire les dépasser.

Jeux Olympiques de Mexico (1968)
Sur le podium du 200m, les athlètes étasuniens Tommie Smith (médaille d’or) et John Carlos (médaille de bronze) lèvent un poing ganté de noir en référence au Black Panther Party qui lutte pour l’égalité raciale aux Etats-Unis. Par solidarité, l’australien Peter Norman (médaille d’argent) arbore un badge de l’Olympic Project for Human Rights.
Visuel : © Getty Images