L’Espace culturel ICICLE accueille Espaces Invisibles, première exposition française du sculpteur et peintre chinois Cai Lei, figure montante de la scène asiatique, présentée dans le cadre d’Art Basel Paris. Rencontre avec un artiste qui mêle rigueur architecturale et vertige optique, à travers des compositions d’espaces suspendus,de murs fissurés et d’escaliers fragmentaires qui sont autant d’autoportraits.
Je propose deux types de sculptures, la premières est en trois dimensions et la deuxième est en peinture et sculpture j’aime combiner les deux formes, c’est cela pour moi la sculpture.
Ce sont les dates de la création qui figurent sur toutes mes œuvres, c’est mon signe.
Oui, je cherche un espace intérieur, plus qu’un espace physique. Et c’est la recherche de cet espace intérieur qui m’inspire pour créer, pièce après pièce.
Laissé dans la poussière du temps. Il y a cet escalier sans marches. Et ce qui reste de l’amour, c’est le passé. Après un certain temps, les choses s’éloignent. C’est ce qui reste.
Le rouge signifie que l’architecte a dessiné la maison avant de la construire. Ce sont les marque. L’architecte a dessiner la structure et là où il faut couper. C’est exactement ce qu’on trouve dans le design intérieur. Ca n’existe pas dans la rénovation, c’est utilisé uniquement pour créer de nouveaux bâtiments. Quand on construit une maison en Chine, on met toujours une ligne de 1 mètre. On mesure 1 mètre, 2 mètres, 3 mètres.
L’espace de mon corps est dans mon œuvre. Cette maison est l’espace de mon corps. Cette maison est comme une habitation physique. Nous sommes dans la maison, mais notre maison est à l’intérieur de nous.
Il y a un changement et une évolution tout le temps, donc je pense qu’elle mon rapport à cet espace intérieur a évolué.
Commissariat : Larys Frogier & Myriam Kryger / Jusqu’au 15 décembre