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18.10.2024 → 20.10.2024

Art Basel Paris retourne à la magnificence du Grand Palais

par David Hanau
17.10.2024

Temps fort incontournable du mois d’Octobre, Art Basel Paris a ouvert ses portes ce mercredi 15 octobre sous les feux étincelants du Grand Palais. Avec 195 galeries issues de 42 pays, dont 65 présentes sur le sol français, la foire confirme le dynamisme parisien, malgré un marché mondial de l’art tendu et perturbé. Bien qu’il soit encore trop tôt pour affirmer que le succès sera total, la forte affluence observée promet de bons augures !

Quoi de Nef cette année ?

 

La star de cette année, c’est avant tout le Grand Palais lui-même, qui a fait peau neuve sous les auspices des jeux de Paris 2024. Il faut dire qu’il nous avait vraiment manqué…

Alors pour ce retour aux sources, qui est aussi une première pour Art Basel Paris dans ces murs, il était difficile de renverser la table en matière d’expérience de visite.

Néanmoins, Art Basel Paris réserve quelques nouveautés, qui renforcent encore la puissance de la manifestation.

A commencer par Premise : un nouveau secteur consacré à des propositions curatoriales singulières, regroupant 9 galeries. Citons notamment une présentation de Sies + Höke (Düsseldorf) comprenant des photographies de Sigmar Polke  et de Gerhard Richter, notamment sa série de photos des artistes Gilber & George qui servirent de matrice aux portraits qu’il réalisa du duo d’artistes anglais ; un hommage de la galerie Dina Vierny au collectionneur Wilhem Uhde à travers une expo collective ; ou encore la famous Gallery of everything de James Brett, spécialisée en Art Outsiders, qui présente une série de peintures de Janet Sobel

L’autre nouveauté, c’est Emergence : un secteur consacré aux artistes émergents où 16 galeries sont été invitées à présenter des solos shows d’artistes qui participent pour la première fois à Art Basel. Une forme de renouveau du Secteur Lafayette qui avait été initié à l’ère de la FIAC. Parmi les propositions les plus remarquables, citons la galerie Exo Exo (Paris) qui présente le travail de Lou Fauroux, dont une installation 3D diffusée simultanément sur plusieurs écrans Keeping up without the plug. On s’attardera aussi sur le stand de la galerie Martina Simeti (Milan) pour découvrir le projet de l’artiste américaine Jasmine Gregory, qui assemble de grandes toiles recouvertes de plexiglas pour explorer le concept d’invisibilité. Ne manquez pas non plus le stand de la galerie VI, VII (Oslo) qui présente une belleinstallation filaire de Doris Guo.

Enfin, pour tous ceux qui ont des envies plus grandes que leur portefeuille, signalons la présence pour la première fois à Paris du Art Basel Shop imaginé par Sarah Andelman (Just an Idea, Paris), suite au succès rencontré par cette initiative à la foire de Bâle en juin dernier. Une belle sélection d’objets d’artistes vous y attend, avec une gamme de prix tout à fait accessible.

 

 

 

 

Miroirs… ces beaux miroirs

 

Nous avons été frappé au gré de notre déambulation par un leit-motiv : l’utilisation du miroir et des surfaces réfléchissantes. Une manière de renvoyer la balle au regardeur ? De le mettre en abîme ? De mettre le réel en équation ?

Dans cette démarche, citons chez Massimo de Carlo l’œuvre d’Elmgreen & Dragset, Il cielo sopra Firenze qui prend la forme d’un tableau ciculaire composé de cercles concentriques qui alternent des vues du ciel et des zones réfléchissantes.

L’œuvre de Doug Aitken STAR (broken) proposé par la galerie 303 (New York) prend effectivement la forme d’une étole à 5 branches dont la surface a été recouverte d’un miroir brisé. Sur ce même stand, on s’arrêtera aussi sur l’œuvre de Nick Mauss, Not yet titled, composé de 9 panneaux dont la surface réfléchissante a été peinte.

Kader Attia semble lui aussi avoir un crush pour les miroirs… Dans son œuvre Untitled (Big Bang) présenté par la galerie Lehmann Maupin, l’artiste semble évoquer avec subtilité les tensions du moyen orient.

Sur ce thème, on retiendra aussi l’œuvre d’Etienne Chambaud, Mirror, présentée par Esther Schipper.

Récup’ en force

 

Déjà constaté la semaine dernière à Frieze London, la récupération a le vent en poupe et inspire de nombreux artistes cette année. Sans doute une forme contagieuse d’éco-conscience, qui  a le don de magnifier et de redonner de la valeur à des matériaux promis à la destruction.

L’artiste polonaise Monika Sosnowksa s’inscrit dans cette ligne de force. Ses sculptures Rebar II et III présentées par la galerie Foksal (Varsovie) transforment des matériaux bruts de construction en joyeux objets de contemplation.

Comme un clin d’œil Ready Made, Michel Blazy nous propose son Cassoulet Coca chez Art Concept : une conserve de cassoulet ou une cannette de Coca en décomposition et enterré dans un terreau, se voit terrassé par une plante.

Flint Jamison nous propose quant à lui sa sculpture en 2 parties, Gradiva, réalisée à partir de caisses de bois et de structures métalliques récupérées.

Olga de Amaral, sensation de cette rentrée à la Fondation Cartier, présente sa sculpture Nudo 23 à la Lisson Galery, un ensemble de fils de lins tressés et suspendus.

Comme un écho précurseur et mémoriel, on trouve sur le stand de la galerie Templon la touchante œuvre du très regretté Christian Boltanski, Reliquaire.

Et c’est une autre remontée à la source indispensable que la galerie Konrad Fischer (Düsseldorf) nous propose alors que la fondation Pinault propose en cette rentrée une exposition consacrée à l’arte povera : les œuvres Avvolgere la terra et Albero e gesto de Giuseppe Penone.

 

 

La couleur en majesté

 

Comme à Frieze London, nous avons également pu constater la vitalité des œuvres aux couleurs vives, qui forment une belle réponse à la morosité ambiante.

Bien sûr on retrouve ici les œuvres de Yayoi Kusama représentée par la galerie Victoria Miro (Londres).

Chez Regen projects (Los angeles), les œuvres florale de Kevin Beasley, Garden Arches, nous ouvre une fenêtre sur ses jardins intimes.

Les gestes couleurs de l’artiste coréen Lee Ufan sont aussi toujours très présents. On les retrouve montrés par plusieurs galeries, dont Kamel Mennour.

Maitresses couleur s’il en est, on retrouve également Katharina Grosse chez Nächst, tout comme Sheila Hicks, sur ce même stand.

Mais le grand moment « couleur » de cette édition d’Art Basel Paris est à vivre sur le stand de Tanya Bonakdar : une confrontation troublante et résonnante en la sculpture Firefly Nursery d’Olafur Eliasson et la sculpture Foam SB 110/16p de Tomas Saraceno.

Les polyptiques se multiplient

 

Un autre phénomène intéressant cette année : plusieurs galeries présentent des polyptiques, ces œuvres composées de plusieurs éléments.

Ainsi chez Massimo de Carlo, on trouve l’œuvre en 7 panneaux de Rob Pruitt, A week of sunsets.

Et il suffit de se rendre dans le stand d’en face, chez 303 gallery, pour retrouve une autre œuvre multi-panneaux de Rob Pruit.

Un polyptique sculptural, c’est ce que nous propose Diego Marcon avec La banda di Crugnola, chez Sadie Coles HQ, une œuvre composée de 13 sculptures qui n’est pas sans faire penser à l’armée de terre cuite de Xi’An.

Chez Lehmann Maupin, l’artiste coréen Seung Neung Kyung propose une œuvre composée de 6 impressions photographiques, Venue: trail2.

Chez Kamel Mennour, ne manquez pas l’incroyable sculpture d’Alicja Kwade composée de 8 boules de marbres et d’autant de chaises, placées visiblement en équilibre.

Et pour clore en beauté cette symphonie chorale, allez donc chez Neugerriemschneider contempler la magnifique œuvre d’Andreas Eriksson, Texture mapping 2023-24, composée de 45 toiles abstraites et colorées.

En 3 ans, Art Basel Paris a réussi le pari audacieux de faire monter en gamme le marché parisien. Et malgré la conjoncture internationale, il semble que cette nouvelle édition n’ait pas démenti ce mouvement. Sous la verrière du Grand Palais, Sky is the limit…

Visuel, photos : © David Hanau