Quand un jeune islandais rencontre une brillante japonaise, éros est plus fort que thanatos. Avec Touch, en salles le 30 juillet, Balthazar Kosmakur livre un film qui traverse les continents et les âges.
Alors qu’il vient d’apprendre qu’il débutait un Alzheimer, Kristofer (Egill Olafsson) décide de braver la pandémie qui ferme petit à petit tous les aéroports de la planète. Il décide de prendre sa valise et l’avion pour retrouver son amour de jeunesse, Miko (ravissante Kōki). Un pèlerinage qui le mène d’Islande à Londres où il a vécu comme étudiant dans les années 1970 et Tokyo où il se pourrait que, 51 ans après, il ait retrouvé la trace de son premier amour…
Magnifique photographie et notamment de villes, jeunes premiers sexy, mains qui s’enlacent… Construit en flashbacks dans le Londres des années hippies où règne Yoko Ono, Touch adopte sans fausse pudeur les codes et les canons du drame romantique. Y compris celui de croiser deux mondes que tout oppose dans une love story contrariée par l’Histoire avec un grand « H ». Ce n’est donc pas tout à fait un hasard si le titre français est « Mes étreintes passées ».
La plus grande force du film tient, malgré ses rebondissements un peu chargés, dans le jeu subtil de ses acteurs et actrices avec en tête d’affiche Egill Olafsson, charismatique en diable. Les costumes et les faits historiques sont esquissés avec une sobriété qui confine à la délicatesse. Et l’on entre volontiers dans cette love story qui tient ses promesses.
Touch, Nos étreintes passées, de Balthazar Kosmakur, avec Egill Olafsson, Pálmi Kormákur Baltasarsson, Kōki. Islande,2024, 2h, Condor films. Sortie le 30/06/2025.
Visuel : © Condor films