Sophie Rosemont dévoile les mille et une vies de Fleetwood Mac

Il y a quatre ans, en plein Covid, Doggface poste une vidéo de lui allant au travail en skate, sur TikTok. Il opte pour  «Dreams» en fond sonore, tiré de l’album Rumours, composé par Fleatwood Mac en 1977. La vidéo place le titre en tête des classements. Très récemment, la série Daisy Jones and The Six, reprenait les intrigues amoureuses et les tenues de scène de Fleetwood Mac. C’est dire si le groupe a inspiré et continue d’inspirer encore aujourd’hui.

Les mille et une vies de Fleetwood Mac est un documentaire qui avance de façon chronologique. Tout commence à Londres, avec le batteur Mick Fleetwood  et les deux guitaristes Jeremy Spencer et Peter Green. Only boys ? Pas pour longtemps, très vite, la puissante Stevie Nicks  de sa voix rock et folk s’impose comme la leader du groupe avec Christine McVie au clavier. Après moult changement de musicien, le socle est solide :  Stevie Nicks au chant, Lindsey Buckingham à la guitare, Mick Fleetwood à la batterie et John Mcvie à la basse.

Les images d’archives nous amènent autant en studio que sur les scènes des plus grandes salles de concert du monde. Le quatuor règne sur la folk-rock, il est qualifié de  « Beatles de l’Amérique ». Leurs chansons deviennent des hymnes pour les adolescent.e.s du monde entier.  Nous entrons dans leur vie privée déballée en musique. Ils et elles ont été marié.e.s, divorcé.e.s, amant.e.s, amoureux et amoureuses, haineux et haineuses. Sexe, drogue et Rock and Roll peut-être, mais avec une belle dose de Love tout de même, montre Sophie Rosemont.

Là où la réalisatrice excelle, c’est à montrer l’avant-garde féminise du groupe. Stevie Nicks et Christine Mcvie  sont aux commandes, meilleures amies dans la vie comme au travail. Le grand apport de ce documentaire est de nous faire connaitre toutes les chansons et toutes les histoires qui en dépendent. Un documentaire passionnant où les passions sont multiples.