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Festival de Gérardmer 2024 : Le sacre de « When Evil lurks »

par Julien Coquet
29.01.2024

L’auteur de ces lignes ayant attrapé la grippe dès son premier jour de festival, la couverture des films présentés pour cette 31ème édition du Festival international du film fantastique de Gérardmer ne se révélera malheureusement pas exhaustive. Quelques films se démarquent d’une majorité de films corrects, voire inintéressants.

Compétition

On ne peut que se réjouir que l’un de nos films préférés, When Evil lurks, ait remporté le Prix de la critique et le Prix du public. Personne ne s’est trompé en consacrant ce grand moment d’horreur, ce film poisseux, très maîtrisé et qui nous colle à la peau. En Argentine, deux frères découvrent que le mal rôde : un esprit démoniaque s’est installé dans le corps d’un homme. S’ils pensent se libérer du mal en se débarrassant du corps du malheureux, c’est finalement tout le contraire qui arrive. Le réalisateur Demian Rugna livre un film violent et viscéral, à la première partie très maîtrisée, à la croisée du roadmovie et du western.

 

Bonne surprise aussi que le premier film signé Céline Rouzet, En attendant la nuit, Prix du jury. Pourtant, on attendait très peu d’un film avec un synopsis pareil : « Philémon est un adolescent pas comme les autres : pour survivre, il a besoin de sang humain. Dans la banlieue pavillonnaire un peu trop tranquille où il emménage avec sa famille, il fait tout pour se fondre dans le décor. Jusqu’au jour où il tombe amoureux de sa voisine Camila et attire l’attention sur eux… » (soupirs d’ennui) Le film convainc par sa direction d’acteurs, sa peinture d’une vie de quartier au tout début des années 2000, sa musique signée Jean-Benoît Dunckel (la moitié du groupe Air) et son humour.

 

Le Prix du jury se partageait cette année avec Amelia’s Children de Gabriel Abrantes. Pour son premier film en solo (Abrantes avait tourné Diamantino en 2017 avec Daniel Schmidt, Grand prix de la Semaine de la Critique à Cannes en 2018), le réalisateur américain reprend l’acteur principal de Diamantino auquel il invente un frère jumeau. Edward, orphelin de naissance, vivant à New York, découvre via un test ADN qu’il a un frère jumeau. Ni une ni deux, il part avec sa petite amie Ryley au Portugal rencontrer ce frère caché ainsi que sa mère. Une fois sur place, il se rend compte qu’il n’est pas près de participer à « Une famille en or ». Le film marie habilement passages de terreur et moments humoristiques, tout en convoquant quelques références (Shining de Kubrick) qui ne sont pas lourdement appuyées.

 

La compétition regorgeait aussi de films indigents qui n’avaient rien à faire là. Perpetrator de Jennifer Reeder essaye tant bien que mal de paraître décalé pour « faire arty », mais la sauce ne prend pas, notamment à cause d’une intrigue vraiment mal ficelée. Notons qu’en 2024, nous n’acceptons plus les faux twists, ces retournements de situation ou révélations que l’on a vues arriver dès la dixième minute du film. Resvrgis de Francesco Carnesecchi aurait pu être un honnête film de monstre si le film italien n’accumulait pas les problèmes : un rythme mou, un jeu d’acteurs qui laisse à désirer, des clichés à la pelle (ohlala les faux jump scares).

 

Pour information, les films de la compétition sont repris à la Cinémathèque française à Paris du 31 janvier au 5 février.

 

 

Hors compétition

 

Nous avons été séduits par deux premiers films français, La Morsure de Romain de Saint-Blanquat, et Roqya de Saïd Belktibia. Le premier, dont le titre peut s’entendre d’une autre manière (« la mort sûre ») nous transpose habilement à la fin des années 1960 alors que Françoise et Delphine font le mur et s’échappent de leur lycée catholique pour se rendre à une soirée costumée. C’est le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure comme dirait l’autre. Romain de Saint-Blanquat ne livre pas un film horrifique, mais filme l’adolescence et choisit la figure du vampire comme l’incarnation d’un désir. Très belle photographie.

 

Dans un registre totalement différent, Roqya possède aussi de belles qualités pour un premier film. Saïd Belktibia, membre du collectif Kourtrajmé, sait diriger ses acteurs et insuffler un rythme à son histoire de chasse aux sorcières (Golshifteh Farahani très juste). La première partie très convaincante fait place à une course poursuite un peu moins entraînante. Reste que le film sait poser de justes questions sur la croyance (la « Roqya » est, pour l’islam, une parole pour guérir d’une malade occulte).

31ème Festival international du film fantastique de Gérardmer du 24 au 28 janvier 2024