Dreamland c’est le projet de quatre jeunes réalisateur.ices. Pendant 80 minutes d’une intensité rare, Paul Gourdon, Julie Marchal, Théophile Moreau et Agathe Roussel nous embarquent dans un tour du monde à la rencontre de jeunes qui croient, osent et bâtissent. Le résultat ? Une œuvre essentielle, à la fois poignante et revigorante.
Dreamland c’est l’histoire d’une génération loin des clichés actuels. Une génération qui ne craint pas de rêver et de changer le monde. Ce film documentaire nous emporte aux quatre coins du globe : au Kazakhstan, au Liban, au Brésil, en passant par le Danemark. On rencontre des jeunes d’horizons différents, qui s’expriment avec beaucoup d’émotion dans leur langue natale. Tous ont un point commun : le désir de continuer à rêver.
Ce film documentaire est un projet qui a commencé à deux, et qui, au fil du chemin, a abouti à plus d’une centaine de rencontres à travers le globe. Quatre jeunes cinéastes partageaient la volonté et la soif de faire bouger les choses, mais aussi de mettre en avant celles et ceux qui partagent leur vision. Ainsi, ils se sont retrouvés tous les quatre à traverser les paysages, les villes, et les campagnes, à la recherche de cette flamme, de ce « rêve » universel.
Les entretiens sont simples et minimalistes : des plans face-caméra, avec des fonds divers pris sur le moment. Le dialogue est pur, capté dans l’instant présent. Entrecoupés de paysages tous plus beaux les uns que les autres, on se retrouve au sommet des monts népalais, dans les déserts syriens, ou au cœur des favelas brésiliennes. On voyage dans tous les sens du terme : humainement et philosophiquement. La musique, composée par les artistes DSMT, Mallet, Louis the 4th et Paul Gourdon, constitue une trame sonore immersive, qui nous plonge dans cette effervescence pleine d’optimisme.
S’il y a bien une chose à retenir de ce film, c’est que l’humanité a encore de beaux jours devant elle, si elle continue de rêver. Malgré les crises climatiques, politiques, sanitaires et sociales, on voit à l’écran des jeunes qui se battent au quotidien pour défendre leurs valeurs et leurs droits. On pleure de joie et d’émotion devant Dreamland, car, malgré certains récits très durs partagés par les protagonistes, la force de résilience qui s’en dégage est d’autant plus belle.
On vous conseille, et même on vous demande, d’aller voir Dreamland à partir du 15 janvier 2025. Toutes générations confondues, mais surtout pour celles et ceux qui ont tendance à oublier de rêver.
Visuel : © Dreamland (2024)