C’est ce 22 janvier qu’ouvre la troisième édition du festival Diasporama. L’occasion de voir en ligne – ou accompagné d’une présentation dans quinze villes de France et/ou en ligne – des pépites venues du monde entier qui parlent des juifs d’hier et d’aujourd’hui. Partenaire du festival, Cult vous aide à faire votre choix dans la riche programmation qui se poursuit jusqu’au 4 février.
À l’initiative du Fonds Social Juif Unifié, le festival Diasporama a commencé en 2021, en plein retour de COVID et avait alors eu lieu principalement en ligne. Depuis, il assume son identité « phygitale ». Cette année, ce sont 16 films qui seront projetés (en ligne, ils seront accessibles pendant 72 heures) et trois prix seront remis par trois jurys : Michel Boujenah est Président du prix de la fiction, le public décerne son prix et pour la première fois, un jury remet le prix du meilleur documentaire.
Parmi les avant-premières à ne pas manquer : le film d’ouverture, Shoshana, du Britannique Michael Winterbottom (Jude, 9 Song, The Trip), nous plonge dès ce lundi 22 janvier dans le Tel-Aviv des années 1930. En clôture, la comédie Less than Kosher de Daniel AM Rosenberg, grand prix du Festival du film juif de Toronto raconte la vie d’une talentueuse chanteuse mécréante de 30 ans qui devient … cantor. C’est moderne et les versions Tik-Tok electro de chants traditionnels étonnent !
Inspiré par la comédie musicale Milosc Szuka Mieszkania écrite dans le ghetto de Varsovie en 1942, le film espagnol El amour en su lugar (Love gets a room) est une histoire incroyable. Autre histoire exceptionnelle au cœur de l’Histoire, le film allemand The Forger, de Maggie Peren, nous permet de suivre le devenir d’un juif de 21 ans qui se fait passer pour aryen et finit par devenir, lui-même, faussaire. Triomphe au festival d’Haifa, My Neighbor Adolf imagine un vieux juif vivant en Colombie dans les années 1960 et qui suppute que son nouveau voisin n’est autre qu’Hitler. Yaël Hirsch présentera jeudi 25 janvier par deux fois la comédie américaine I Mordecai sur un vieux juif survivant qui découvre ce qu’un iPhone peut mettre à sa portée…
Du côté des documentaires, dans la riche sélection, plusieurs destins nous sont révélés : celui du Mime Marceau dans l’Art du silence, de l’autrice yidiche Celia Dropkin (1887-1956) dans Burning off the page, celui du ladino dans The Last Hour, et l’on pourra connaître toutes les bases de l’humour juif des rabbins à nos jours avec le plus académique Who is afraid of Jewish humor ?
Diasporama offre donc à nouveau un tour du monde assez complet des vies juives par le 7e art.
Film à partir de 10 euros en ligne.
Pass en ligne à partir de 25 euros.
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