Les sentiments qui ne tiennent pas, la cruauté de l’existence : une fille toute jeune adulte traverse ces émotions au fil de cette chronique islandaise qui séduit… ou pas.
L’auteur de ces lignes avoue ne pas être sensible aux thèmes qu’aborde When the light breaks, montré pour permettre à Un certain regard de s’ouvrir en cette année 2024. En mettant de côté bien sûr l’événement qui lance le récit, on ne peut plus universel. Le reste l’est également, mais relève de complexités humaines qui peuvent laisser certains indifférents. On essaye de ne pas trop en dévoiler, on l’aura compris.
En Islande, donc, une jeune étudiante doit se confronter à une dure réalité, tout en ne pouvant pas avouer quelque chose à ceux et celle qui l’entourent. Les acteurs sont excellents : ils permettent au récit, assez modeste côté originalité, d’être très touchant en soi. Après, il s’agit d’une question de sensibilité. Un grand nombre de spectateurs peuvent aisément ramener cette histoire à eux, d’autres non.
S’il faut déterminer un élément, un seul, par lequel le film se démarque un poil à fond, on avancera que la teinte de ses images affiche une couleur personnelle et bien sensible. La petite grisaille nimbé la journée qui est peinte, à l’écran, reste particulièrement perceptible. En plus de briller particulièrement, à un moment, lors des plans sur l’église, elle apparaît comme partie intégrante du récit raconté. Ce qui montre qu’elle constitue une micro réussite en soi, à remarquer.
When the light breaks sortira dans les salles de cinéma françaises le 18 décembre 2024, distribué par Jour2Fête.
Visuel : affiche de When the light breaks, créée par Florent Jarroir.