Yaniv au Festival Diasporama : La roue tourne, les amitiés restent

Du lycée au tripot

Un enseignant investi et romantique a le cœur brisé quand il doit annoncer au groupe d’élèves qu’il fait répéter une comédie musicale que le budget n’existe plus. Pas même de quoi payer les droits de la pièce qu’ils répètent ! Sur une idée de son vieux briscard de père et avec la complicité de son meilleur ami, il se lance dans le jeu pour essayer de récolter de quoi créer le spectacle. Et pour ce faire il se tourne vers black jack juif, un jeu de carte où il faut faire le moins de points possible et qui s’appelle Yaniv. C’est également l’occasion d’entrer dans un monde occulte, quelque spart entre la Kabbale et Gangs of New-York .

Une comédie tendre et joliment filmée

Dans le rôle principal, avec ses grands yeux bleus, Ben Ducoff crève l’écran dans ce rôle de professeur à la fois enfantin et obstiné. Les personnages sont tous sympathiques et bien dessinés, notamment la figure féminine, vive et subtile. On adore les personnages orthodoxes, tout droit sortis d’un des films des frères Coen. Et l’un des points fort de cette comédie est sa réalisation, le traitement de l’image étant tout à fait bluffant d’esthétisme. Yaniv est une comédie familiale tendre et bien faite, à rattraper ce week-end sans modération.