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26.06.2025 → 09.11.2025

Visiter Auschwitz à travers les photographies que Depardon a prises du camp en 1979

par Yaël Hirsch
26.06.2025

En 1947, la Pologne décide de conserver le site du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau pour en faire un musée. En 1979, ce qu’il reste de ce lieu où 1,1 million de personnes ont été assassinées en 5 ans de guerre est classé comme patrimoine mondial de l’humanité. Paris Match demande à Raymond Depardon de s’y rendre pour un reportage-photos qui dure 15 jours. Les clichés qui en résultent viennent d’être donné par le photographe au Mémorial de la Shoah. Et sont exposés de manière frontale et en grand format.

« Garder son sang-froid »

« Quand on est photographe, il faut garder son sang-froid. » En 1979, Raymond Depardon revient de reportages de guerre douloureux. Désormais membre de la prestigieuse agence Magnum lorsqu’il est missionné par Paris Match pour faire un reportage sur le site du camp d’Auschwitz qui vient d’entrer au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il ne connaît pas bien le lieu, n’a pas eu le temps de s’y préparer. Et c’est un choc. Il y passe 15 jours d’un travail sérieux, méthodique, où, bloc après bloc, il photographie, à travers ses restes, l’organisation du camp.

Des grands formats qui créent une expérience frontale

C’est Depardon lui-même qui a organisé la scénographie de l’exposition, en deux salles. La première est dédiée aux extérieurs – avec un banc de publications qui ont utilisé des clichés de cette série en noir et blanc. L’hiver est partout, et la neige recouvre sans effacer. Elle souligne les lignes : barbelés, miradors, rails. On passe devant une photo qui montre un portrait du Führer dans le musée et l’on passe dans une salle beaucoup plus sombre où l’on retrouve les intérieurs : les châlits, le terrible bloc 11 de la mort, les baraquements encore construits de Birkenau et d’Auschwitz.  Parmi les clichés les plus forts et plus célèbres de la série : le mirador ajouté en 1944, au moment où la voie ferrée est prolongée jusqu’à l’intérieur du camp pour accélérer la déportation des Juifs de Hongrie. Cette image dit tout : l’extension du système, sa brutalité froide. Pas une seule figure humaine dans l’ensemble du reportage. Pour un photographe de l’humain, c’est un choix puissant. Dans les planches contacts, on voit Depardon chercher. Il photographie les baraques, les miradors, les clôtures… Il est fasciné par les barbelés. Les épreuves sont nombreuses, les clichés choisis entourés en rouge. Il mitraille plus que d’habitude, dira-t-il, sans savoir comment « prendre le lieu ».

Montrer la machine de mort

Ce que donne à voir cette exposition, c’est la manière dont Depardon a tenté de comprendre comme fonctionnait le « complexe de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau » comme il est nommé par les spécialistes aujourd’hui. Oui, comprendre la machine de mort. Depardon ne cherche pas à reconstruire l’histoire, mais à montrer ce que le camp est devenu, et ce qu’il fut, dans son silence glacial. Il en révèle les rouages : topographie, organisation, logique industrielle. Comme nous l’écrivions en février dernier lors de notre reportage, on ne revient jamais de Birkenau comme on y est arrivé, même 80 ans après les faits, ces photographies d’une froideur sidérante, captée 35 ans après les faits, nous marquent toujours autant aujourd’hui.

 

Jusqu’au  9 novembre au Mémorial de la Shoah

Informations et réservations

Vue aérienne du site de Birkenau. © Raymond Depardon / Magnum Photos

Le mirador central du camp de Birkenau, communément appelé porte de Birkenau © Raymond Depardon / Magnum Photos.