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« Tessa Galli : d’une pub Instragram à Rock en Seine »

par Zoé Poulain
30.09.2023
Tessa Galli Rock en Seine

Tessa Galli est une jeune compositrice et chanteuse de 19 ans encore étudiante. Rencontrée à Rock en Seine le dimanche 27 août sur la scène Île-de-France, elle nous parle ici de son parcours et de son rapport à la musique. 

Vous avez commencé à composer et à enregistrer vers vos douze ans. Pourquoi une telle évidence ? Quel a été votre chemin ?

 

Voici une très bonne question ! Ce lien avec la musique était évident pour moi. Pour le dire simplement, je suis née dedans. Je viens d’une famille de musiciens, d’artistes. Mes parents m’ont raconté que ma mère prenait des cours de chant lyrique quand elle était enceinte de moi et que mon père jouait de la musique devant son ventre. J’étais donc un peu prédestinée à utiliser ce moyen d’expression. J’ai aussi fait de la danse. Le rythme, la musique, ce sont des choses qui ont toujours battu dans ma poitrine. Quand j’avais un coup de blues, je me mettais à mon piano. C’est comme ça que mes premières chansons ont été créées.

 

 

Est-ce que vous considérez que cette quête musicale est solitaire ? Sur vos réseaux, on peut voir que vous êtes seule dans le processus de création. Aujourd’hui, à Rock en Seine, vous avez un groupe, mais est-ce que cela va durer au long terme ? 

 

C’est vrai que c’est une quête très solitaire. Je suis dans ma chambre, j’écris… mais il y a eu un moment où je suis devenue frustrée de ne pas pouvoir partager. J’étais arrivée à une certaine limite. Je suis ensuite rentrée à l’American School. J’ai rencontré par hasard Théo Giann (accompagnement à la guitare à RES) qui mixe. Je ne cherchais pas forcément quelqu’un mais il m’a proposé de collaborer avec lui donc j’ai écouté ce qu’il faisait. Cela était très propre et c’était vraiment ce que je cherchais. Alors, on a instauré une sorte de procédé : je fais ma maquette puis il fait sa magie. Ensuite, je viens et je dis « oui » ou « non ». C’est tellement enrichissant ! Mayeul Ogeron (accompagnement batterie à RES), il est spécialement venu pour Rock en Seine. C’est un batteur de mon École. J’avais ouï-dire qu’il était très bon et qu’il était très travailleur, alors forcément, aujourd’hui, ce n’est que du bonheur. C’est réellement une plus-value.

 

Quelles sont vos inspirations musicales ? 

 

Christine and the Queens était au festival vendredi. Ce n’est pas un artiste qui a toujours résonné en moi, mais sa carrière est merveilleuse. Il a réussi à s’imposer dans un climat français assez fermé en chantant en anglais et en ayant sa pâte très particulière, que cela soit en termes de sonorités ou sa façon de s’exprimer sur scène… Il y a aussi son combat. Chris est devenu un de mes exemples favoris de la scène française ! 

Avec les ambitions que j’ai, la carrière de Stromae, qui ne vient pas de n’importe où, ça me fait rêver. De pouvoir chanter en anglais ou en français dans tous les pays du monde, c’est juste merveilleux !

 

Qu’est-ce que vous avez ressenti quand vous avez appris que vous alliez jouer à Rock en Seine ? 

 

On a participé au concours Rock en Seine. J’avais vu une pub sur Instagram et j’ai voulu postuler. Ensuite, j’ai reçu un coup de fil deux semaines avant la demi-finale pour me dire que j’étais prise. À partir de là, on a préparé tout un set. J’ai rencontré des gens merveilleux et c’était une vraie consécration ! Quand j’ai appris que j’allais faire Rock en Seine, direct la pression est redescendue. Bien sûr, cela revient 20 min après (rires). On a énormément travaillé, on a investi beaucoup de temps et d’argent. Et une fois que mon travail a payé, je me suis dit “Tessa tu peux le faire”. C’est ultra-gratifiant.

 

Comment cela se fait-il que vous ayez été si à l’aise sur la scène ? Vous avez une façon d’impliquer le public assez incroyable !

 

Honnêtement, c’est ma maison. Le tremplin m’a clairement conforté dans cette idée… j’étais toute seule sur la scène et, bien sûr, j’avais le trac. Tu ne dors pas la veille mais une fois que tu es sur scène, tu oublies un peu tout et tu te dis que tu es à ta place. C’est un peu bateau mais cela doit être un truc d’artiste. C’est hyper gratifiant de voir que les gens t’écoutent et c’est pour cela que je le fais. C’est pour créer un lien avec les gens. Avec mon attitude, avec ce que je peux dire, si je peux rendre quelqu’un moins seul et qu’il se reconnaisse dans une partie de ce que je suis, je suis fière. Encore une fois, ça me nourrit. 

 

Est-ce qu’il y a une évolution musicale vers laquelle vous aspirez ? 

 

Pour l’instant, l’électro-pop, c’est quelque chose qui me parle et je pense que cela va me parler pendant longtemps. Après, j’évolue vraiment dans un milieu où tous les genres sont permis. Mon père adore le métal, ma mère adore l’opéra et moi je suis dans une école de jazz. Clairement, je ne veux pas me limiter et peut-être que dans dix ans je ferai un album à la Miley Cyrus, une espèce de rock avec des sonorités électro ! Je pense que ça pourrait m’intéresser mais bon, je ne fais pas de plan sur la comète.

 

Visuel : ©Rock en seine