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Queen D. a transformé l’Accor Arena de Paris en temple du Disco le soir du 6 juillet

par Yves Braka
09.07.2025

De la création des Supremes en 1961 à aujourd’hui, avec la sortie de son dernier album « Thank You », la « Party Girl » a jalonné notre existence d’une multitude de tubes qui ont fait d’elle la reine incontestée de la Soul, du Disco et du R&B.

En interprétant « Don’t Explain » de Billie Holiday et Arthur Herzog Jr., elle a tissé un lien avec cette grande dame du blues, établissant entre elles une filiation qui les place au même niveau d’icônes de la musique contemporaine.

Presque vingt ans après son dernier passage dans la capitale, un public multigénérationnel avait sorti paillettes, robes longues et fourreaux pour faire la fête – et il n’allait pas être déçu.

Des Supremes à Diana

Résumer la carrière de la reine Diana en quelques phrases reviendrait à en occulter 95%.

On peut néanmoins saluer la perspicacité de Berry Gordy, créateur de Motown, qui sut déceler le potentiel de cette jeune fille issue des quartiers populaires de Détroit. Non seulement elle possédait une superbe voix cristalline, mais elle attirait tous les regards par sa beauté, son élégance et sa grâce naturelle. Il pressentait qu’elle élargirait son public bien au-delà des Afro-Américains.

La maison de disques était devenue un vivier d’artistes noirs d’exception : Marvin Gaye, The Temptations, The Four Tops, Gladys Knight et tant d’autres. Cette émulation permit à Diana Ross, Mary Wilson et Florence Ballard d’avoir accès à des compositeurs de talent comme le trio Brian Holland/Lamont Dozier/Eddie Holland, et de collectionner une quantité impressionnante de tubes qui les positionnent encore aujourd’hui à la deuxième place des ventes de disques pour un groupe féminin, derrière les Spice Girls. « You Can’t Hurry Love », « Baby Love », « Stop! In the Name of Love » et tant d’autres ont ponctué la carrière de cette machine à tubes jusqu’au départ de Diana en 1970.

Elle entama alors une carrière solo en traversant les évolutions musicales de la Soul au R&B en passant par le Disco, avec comme point culminant la sortie de l’album « Diana », véritable écrin de tubes, réalisé par Bernard Edwards et Nile Rodgers du groupe Chic. Aujourd’hui, forte d’une carrière solo riche de 26 albums, 5 enregistrements live, 6 compilations et 5 bandes originales, Diana a atteint un statut de diva au même rang qu’Aretha Franklin.

De « I’m Coming Out » à « Thank You »

Après un court métrage retraçant les étapes majeures de sa carrière, elle apparaît sur scène, tout de rouge vêtue, et le charme opère immédiatement avec son public. Nulle question d’âge : une artiste resplendissante et en pleine possession de ses moyens, sur laquelle les années glissent sans laisser de trace. Elle le prouve d’emblée avec un « I’m Coming Out » explosif, entourée de treize musiciens et choristes tous plus talentueux les uns que les autres. Pas de danseurs, pas d’effets spéciaux : uniquement la diva, face au public, pour enflammer une salle qui n’attendait que cela.

Elle enchaîne les tubes qui ont jalonné sa carrière, tant avec les Supremes qu’en solo : « Baby Love », « Stop! In the Name of Love », « You Can’t Hurry Love » de la période Motown, « I’m Coming Out » et « Upside Down » du génial Nile Rodgers, ainsi que « Love Hangover », son sulfureux tube disco. Impossible de ne pas penser à Michael Jackson.

Fidèle à sa réputation, elle change deux fois de tenues avec sa légendaire élégance, provoquant à chaque retour l’exultation de ses fans.

Lors d’un de ces intermèdes, elle cède le micro et l’orchestre à sa fille aînée Rhonda Ross – dont le père n’est autre que Berry Gordy –, dotée d’une voix magnifique qui ne fait pas honte à sa mère en interprétant trois chansons de sa composition.

Diana sait aussi se faire émouvante en interprétant « Amazing Grace », chanson religieuse du XIXe siècle composée par William Walker sur un poème de John Newton, devenue l’hymne des défenseurs de la liberté et des droits de l’homme, toutes religions confondues.

Une semaine après son compositeur Lionel Richie, au même endroit, elle nous démontre avec « Endless Love » qu’elle sait toujours jouer avec la sensibilité de sa voix et nous arracher une larme en évoquant ce duo mythique.

Pendant tout le concert, elle a tenu le public dans sa main, le faisant chanter et allumer les téléphones. Estimant que les fans étaient trop éloignés pour les voir danser, elle leur demande de s’approcher, provoquant une vague vers la scène au grand dam des agents de sécurité débordés. Mais tout cela demeure dans une atmosphère bon enfant qui correspond parfaitement au plaisir sincère qu’on perçoit chez elle d’être en notre compagnie.

La folie s’empare de Bercy lorsqu’elle entame un « I Will Survive » d’anthologie, transformant la salle en méga-club disco où la boule à facettes devient totalement superflue.

Elle termine le concert en interprétant « Thank You », morceau-titre de son dernier album, et tout le public a envie de le lui rendre – ce qu’il fait en l’ovationnant à faire trembler les murs de l’Arena.

Et l’on se souvient de Paul McCartney quittant la scène de l’Arena la Défense en lançant au public : « See You Next Time ».

Grâce à toi, la relève est assurée

En quittant les Supremes au sommet de leur gloire pour se lancer dans une carrière solo, Diana Ross a prouvé qu’elle n’était pas qu’un « Baby Love » afro-américaine parmi tant d’autres de son époque. Elle s’est épanouie dans toute sa féminité jusqu’à devenir, aux côtés d’autres femmes nées sous la ségrégation comme Oprah Winfrey ou Michelle Obama, une figure d’influence majeure de son pays.

Elle a ouvert la voie à toute une génération d’artistes, de Beyoncé à Alicia Keys en passant par Nicki Minaj, qui s’imposent aujourd’hui sans complexe dans ce milieu impitoyable.

Visuels : Yves Braka

S’il n’en fallait qu’un : Diana.