À l’approche de la 20e édition du festival Terres du Son, qui se tiendra du 11 au 13 juillet 2025 au Domaine de Candé à Monts (37), sa directrice, Pauline Ruby Rinquin, revient sur deux décennies d’engagement écologique et social. Et évoque le beau line-up de cette année, dont M, figure phare de l’histoire du festival, avec son projet Lamomali.
Les engagements de Terres du Son ont toujours fait partie de l’ADN du projet, mais en 20 ans, ils se sont évidemment renforcés. Des premières toilettes sèches aux toutes premières plaques roulantes pour les personnes en situation de handicap, en passant par la sensibilisation du public à travers notre jeu original, le Golden DD, les initiatives se sont multipliées au fil des années. Aujourd’hui, notre objectif est clair : être au plus près des trois piliers du développement durable, de façon concrète et cohérente. Ce qui nous rend fière aujourd’hui, c’est l’écho de ces engagements qui est toujours plus fort : le public y est plus sensible, les partenaires y sont attentifs, et cela fait partie intégrante de l’identité du festival.
La question n’est pas simple et évidemment très subjective. Cette année j’ai envie de citer – M- (Matthieu Chedid), qui incarne à la fois la générosité scénique, l’ouverture musicale et l’esprit fédérateur qu’on aime à Terres du Son. Son passage avait marqué le public et les 10 ans du festival. Cette année, nous sommes heureux de le retrouver pour les 20 ans, cette fois avec son projet Lamomali.
La programmation de Terres du Son, c’est la diversité assumée. On veut proposer un panorama large des musiques actuelles, mêlant têtes d’affiche et découvertes locales, musiques d’ici et d’ailleurs. Ce qui nous guide, c’est l’émotion, l’énergie live, et la curiosité de notre public. Ce n’est évidemment pas simple, entre la hausse constante des cachets artistiques et la concurrence de plus en plus forte entre les festivals. Mais nous sommes fiers de proposer une programmation où chacun peut se reconnaître… ou se laisser surprendre.
Visuel : ©Terres du Son