9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris    9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris    9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris    9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris    9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris    9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris    9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris    9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris    9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris    9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris    9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris    9.10.2025 : Le prix nobel de litterature a été attribué au Hongrois László Krasznahorkai    9.10.25 : La tombe de Robert Badinter à Bagneux profanée avant son entrée au Panthéon    05.10.25 : Le dramaturge, scénariste et réalisateur Xavier Durringer a succombé à une crise cardiaque à 61 ans    03.10.25 : La DJ Barbara Butch sera la directrice artistique de la 25e Nuit blanche à Paris
Actualités
Agenda
Musique
Écrans
Auteurs et Autrices
Partenaires
Qui sommes-nous?
Contact
Agenda

« One two one : John et Yoko » : Kevin MacDonald filme deux ans de la vie d’un ex-Beatles à Greenwich Village.

par Yves Braka
18.10.2025

En 1970, John et Yoko s’installent dans un studio new-yorkais, accueillis par une Amérique en pleine mutation . Ce documentaire, réalisé dans une sorte de travelling accompagné, plonge au cœur d’un milieu contestataire et de la vie de ces deux artistes explorant un univers nouveau. Les seules voix off sont celles de John et Yoko lors d’interviews.

Kevin MacDonald est un réalisateur écossais qui s’est fait connaître en 2007 avec « Le Dernier Roi d’Écosse ». Il jongle depuis entre cinéma indépendant et documentaires. À son palmarès figurent notamment « Marley » en 2012 et « Whitney » en 2018. Fan des Beatles depuis son jeune âge, il s’empare avec enthousiasme de ce projet qu’il veut traiter de manière novatrice, loin des sentiers battus du documentaire.

Apple

L’action débute au début de l’année 1970. Les Beatles venaient à peine de se dissoudre. John et Paul échangeaient des politesses par chansons interposées. La mort de Brian Epstein avait frappé de plein fouet la cohésion du groupe, et le choix d’Allen Klein pour le remplacer n’avait fait que renforcer les tensions.

Contrairement aux rumeurs colportées par la presse à scandales, Yoko Ono n’y était pour rien. Bien au contraire, l’entente avec Linda et Paul McCartney s’avérait solide. Avec le recul, on ne peut ignorer qu’elle a subi une certaine forme de racisme, accusée d’avoir « mis sous emprise » l’idole nationale.

Ils décident donc de fuir la violence britannique pour se réfugier à la Big Apple – encore une pomme ! – et y vivre leur amour plus sereinement.

Le documentaire nous invite à partager cette vie pendant dix-huit mois, de façon parfois déroutante, même pour un fan chevronné.

Au fil du film se mélangent des images de télévision, des séquences du couple, des enregistrements téléphoniques et plusieurs morceaux du dernier concert de John & Yoko pour une œuvre caritative.

Pour clarifier cette analyse, nous examinerons chacun de ces éléments séparément.

Fou de télé

Afin de nous immerger dans l’univers des deux artistes, leur modeste studio a été reconstitué jusque dans les moindres détails. On y remarque, dans un désordre sans surprise, une imposante télévision cathodique trônant au pied d’un grand lit. John explique qu’ils la regardent énormément – elle leur permet de découvrir ce pays. Dans une ambiance de « zapping », défilent pêle-mêle les actualités (surtout des reportages sur la guerre du Vietnam et Nixon), des publicités d’une autre époque, des émissions : une fenêtre grande ouverte sur la mutation d’un pays tiraillé entre société de consommation et révolution attisée par la guerre. Ce dispositif, efficace pour se replonger dans cette période, révèle certaines constantes qui ne manquent pas de résonner avec l’aujourd’hui. À titre d’exemple, les activistes qualifient déjà ce conflit de « génocide ».

Conversation secrète

John développe une certaine paranoïa vis-à-vis du FBI. Il croit qu’ils sont suivis, écoutés, espionnés. Il commence alors à enregistrer tout ce qui se dit sur son téléphone, fournissant à MacDonald une mine d’informations. Ces communications jalonnent le documentaire. Certaines s’inscrivent directement dans la narration, d’autres non. Possèdent-elles un intérêt au-delà du simple fait historique ? Difficile à trancher. Elles témoignent néanmoins que, malgré son statut, John demeure quelqu’un de simple et d’humain. À ce sujet, l’échange qu’il a concernant cette association irlandaise s’avère délicieux.

Activiste ou manipulé

MacDonald nous propose une succession de vidéos de John et Yoko dans leur vie privée et publique. Ce qui frappe d’emblée, c’est la relation fusionnelle qui les unit. Ils apparaissent ensemble sur pratiquement tous les plans, partageant une communion de vue qui dégage une impression de puissance.

En 1969, après diverses déclarations et « happenings » avec son épouse, John avait enregistré à Londres « Give Peace A Chance », devenu rapidement l’hymne des pacifistes.

La guerre s’intensifie et les universités bouillonnent (le titre « Ohio » de Crosby, Stills, Nash & Young marque sa génération). La réputation et les prises de position du couple constituent un atout maître pour les activistes américains : Jerry Rubin, Allen Ginsberg ou John Sinclair, pour la libération duquel ils s’engagent. Ils ne ménagent pas leur peine pour défendre leurs idées sur tous les plateaux de télévision. Le FBI lui-même s’intéresse de près à leurs activités. Pourtant, on ressent que tout cela les dépasse légèrement et qu’ils aspirent à des actions où ils peuvent davantage s’investir et peser.

L’occasion survient à la découverte d’un reportage sur les enfants de Willowbrook aperçu sur leur télévision. À une époque où Yoko se bat pour retrouver sa fille Kyoko, enlevée par son ex-mari (son interprétation de « Don’t Worry Kyoko » demeure déchirante), et John aux prises avec les démons de son enfance (« Mother »), ils vont mobiliser leur entourage pour lever des fonds et leur offrir une vie décente. Et quel meilleur vecteur qu’un concert caritatif ?

Le clou du spectacle

Le cœur du film repose sur le concert caritatif du 30 août 1972 au Madison Square Garden. L’émotion s’accroît du fait qu’il s’agit du seul concert entier livré par Lennon après les Beatles. L’image affiche une qualité respectable. En revanche, Sean Lennon a accompli un travail colossal de remastérisation sonore, conferant à la musique un dynamisme et une clarté exceptionnels. Fidèle à l’esprit du documentaire, les chansons s’entrelacent avec les autres matériaux.

Ce qui frappe immédiatement, c’est la qualité de la voix de John, qui n’a rien perdu de son timbre de rocker dans des morceaux comme « Instant Karma! » ou la seule reprise des Beatles « Come Together ». L’émotion devient palpable lorsqu’il interprète « Imagine » ou « Mother ». En vérité, on pourrait citer les huit titres interprétés et, comme à l’issue de tout bon concert, on serait prêt à frapper des pieds pour un rappel.

Lennon & McCartney

Après avoir vu ce documentaire, on ne peut s’empêcher de le rapprocher du film « One Hand Clapping », sorti fin 2024 sur le groupe Wings et tourné en août 1974. Comment ne pas mettre en parallèle ces deux films réalisés à peu près à la même époque et constater comment ces deux génies musicaux, en osmose pendant plus de dix ans, se sont éloignés tant musicalement que dans leurs choix de vie ?

Aujourd’hui, nous disposons du recul nécessaire pour dresser un bilan de ce qui s’est déroulé après. Nous n’alimenterons pas les querelles stériles sur celui qui fut le meilleur, mais force est de constater que la reconversion de ces deux chômeurs trentenaires n’a pas emprunté le même chemin, pour notre plus grand plaisir. Elle nous a permis de jouir d’au moins le double de disques à savourer, dans une liberté créatrice que le film One to One, excellemment réalisé, confirme amplement.

Ce documentaire s’adresse à bien plus que les seuls fans des Beatles. C’est l’occasion de revenir sur une période décisive du XXe siècle et de mesurer le talent exceptionnel de John Lennon, alors qu’on fête ses 85 ans.

Le problème reste la distribution. Le film a circulé de manière très confidentielle, avec peu de projections et peu de salles disponibles. Résultat : une bonne part du public potentiel n’a pas pu y accéder. C’est dommage pour un projet de cette envergure.

Espérons que la situation s’améliore et qu’il trouvera enfin les écrans qu’il mérite.

crédits photos fournies par Piece Of magic:

  • acceuil: Brian Hamill
  • corps du texte: Ben  Ross Photography

Beaucoup de cadeaux de noel pour les fans coté Lennon :

  • John & Yoko, The Plastic Ono Band, Elephant’s Memory & Special Guests – Power To The People – Live at the One To One Concert, New York City, 1972 – Vinyle 45T Jaune (la musique du film)
  • The Plastic Ono Band, John Lennon & Yoko – Power To The People – Quadruple Vinyle et plein de goodies
  • John Lennon, Yoko Ono, Thomas Newman – WAR IS OVER! Inspired By The Music Of John & Yoko – Vinyle Vert 45T Exclusif

… et coté Beatles :

  • The Beatles – Anthology Collection (2025 Edition) + Limited, Numbered Photo Art Card Set: 12LP Boxset
  • The Beatles – The Beatles: 1964 Albums In Mono – Coffret 8LP

Alors, à vos bas de laine et courrez chez votre disquaire indépendant favori !