Entre le film Invincible Été et le concert “Invincibles Ensemble”, Olivier Goy transforme son combat contre la maladie en un élan collectif. Après avoir bouleversé des milliers de spectateurs avec son documentaire, il a retrouvé, pour la deuxième fois, la scène mythique de l’Olympia, entouré d’artistes et d’amis venus célébrer la vie, la musique et la solidarité. Rencontre avec un homme dont la lumière continue d’inspirer.
La musique, c’est ma respiration.
J’écoute de tout et tout le temps : de Bach à l’électro, de Stromae à Yael Naim, de Zaho de Sagazan aux Cowboys Fringants.
La musique m’aide à ressentir quand je ne peux plus parler, à voyager quand je ne peux plus bouger.
C’est ma façon d’être encore libre.
L’extraordinaire Julien Granel ! Plus fort ! Vous allez voir ce soir…
Un mélange d’émotion, d’impatience et de gratitude.
Heureux de retrouver l’Olympia pour une soirée où la musique rime avec espoir.
Beaucoup de choses ont évolué, mais l’esprit reste le même.
Cette fois, l’émotion est plus forte encore, la famille des Invincibles s’est agrandie. Yael Naim, Marguerite, I’m Roze ou Imany étaient sur scène cette année.
On sent que ce n’est plus seulement un concert, c’est un véritable mouvement d’espoir collectif.
Lui, mais il vous dira que c’est à cause de moi !
Nicolas m’a apporté bien plus qu’un projet : une rencontre humaine rare, sincère et joyeuse.
Il m’a rappelé que la créativité pouvait être un acte de générosité et que l’amitié pouvait déplacer des montagnes.
C’est un frisson.
Voir ces mots en lumière, c’est comme voir l’espoir briller en grand.
“Invincibles Ensemble”, ce n’est plus un titre, c’est une promesse tenue.
Un choc d’émotion.
En quelques notes, il a su mettre en musique tout ce que je ressens depuis le début de ce combat : la fragilité, la force, et cette lumière qui ne s’éteint jamais.
Mais, au début, c’était un simple mp3 reçu sur WhatsApp. Jamais on n’aurait imaginé la chanson à l’Olympia, puis sur toutes les plateformes.
Oui, une histoire incroyable, presque romanesque.
Il y a plus de quarante ans, le grand-père d’Aliocha Schneider, alors médecin en Haute-Savoie, a sauvé mon père d’une situation très grave. J’avais cinq ans, et Aliocha pas encore né. Et des décennies plus tard, je me retrouve sur scène avec son petit-fils, à l’Olympia, pour un concert en faveur de la recherche. On ne s’était jamais rencontrés avant le show. Quand je lui ai raconté l’histoire, on en a eu des frissons tous les deux. C’est ma mère qui a fait le lien en voyant le nom d’Aliocha.
Comme si la vie avait bouclé la boucle, en beauté.
Les dons se font directement sur le site les-invincibles.com, au profit de l’Institut du Cerveau.
Propos recueillis par Mélodie Braka, à l’occasion du concert “Invincibles Ensemble”, à l’Olympia.
Visuel :© Stéphane de Bourgie