Le Festival du Film Francophone d’Albi, a lancé sa 29ème édition, du 18 au 23 novembre.
Cette année, le festival explore la manière dont le cinéma s’inspire de l’art – et comment, en retour, il devient lui-même une œuvre totale. À travers la danse, le théâtre, l’architecture et la littérature ; le public sera invité au dialogue fécond entre l’image en mouvement et les multiples formes d’expression artistique.
Singulièrement engagé, le festival emmené par l’association Ciné Forum a soigné une sélection qui fait un état du monde au réel et dans l’imaginaire. La programmation réunira une cinquantaine de projections dont 31 films en avant-première et 12 en compétition ; représentant le cinéma français, belge, québécois, suisse, luxembourgeois et africain.
Les couts-métrages sont aussi une expression cinématographique. Le festival leur dédie toute une matinée le jeudi. Toute la semaine, autour des métiers du cinéma, des masterclass dont celle du compositeur Michel Petrossian (En fanfare, La pie voleuse présentés l’année dernière à Albi), et pour la première fois, une nuit du cinéma le vendredi.
Dans son engagement sur la nécessité du cinéma, l’équipe du festival emmenée par l’association Ciné Forum, a choisi la thématique de l’art comme un fil rouge pour rappeler que le cinéma répond à un besoin essentiel. Car le cinéma nourrit, explore, questionne notre façon d’habiter le monde. Et c’est sans doute pourquoi, les réalisateurs se retrouvent à Albi pour présenter leur film en salle, aux trois cinémas de la ville.
Le public très cinéphile et engagé de la ville, remettra en fin de semaine le seul prix du festival. Souvent une alchimie entre le fond et la forme l’emporte à Albi. Rappelons l’année dernière que Mathias Mlekuz A bicyclette transformant le deuil en traversée lumineuse, avait été primé, et avant lui le courageux Amal de Jawad Rhalib, hommage aux professeurs et à la liberté. Deux films essentiels pour nous aider à vivre et à survivre.