Un article du quotidien économique The Financial Times souligne la recrudescence des disquaires à travers le monde, parmi la ribambelle de noms, quatre disquaires sont issus de la capitale française ! Entre les bouquinistes sur les quais, les disquaires et les petits coffee shop, Paris offre un cocktail parfait entre modernité et charme à l’ancienne. Si le vintage est à la mode depuis plusieurs années maintenant, c’est la renaissance des vinyles qui est la plus étonnante. À l’ère numérique où tout est accessible en un clic, pour beaucoup moins cher, cet attrait pour l’ancien support est amusant.
Après une cascade de fermetures de disquaires dans les années 2000, déplorés dans de nombreux blogs qui citent une cinquantaine de lieux (dont les célèbres Discoparnasse, Lido-Parnasse, Champs-Disques…), quelques années après, le vintage du vinyle attire à nouveau et a permis la réouverture de nombreuses planques pour les passionné.es de musique. À Paris, on ne dit pas non à une petite promenade pour aller dénicher quelques pépites musicales avec de belles pochettes à afficher volontiers dans nos maisonnées. Alors voilà un carnet d’adresses à consulter :
Voilà le quatuor gagnant, choisi dans les trente-neuf boutiques de la ville, cité dans le quotidien économique britannique The Financial Times qui vient de publier un classement des meilleures boutiques de vinyles au monde.
Premièrement, c’est Bar Italia Records que met à l’honneur le journal britannique : entre cafés, vinyles, musique diffusée par un tourne disque, toute la formule d’un bon moment est détenue dans cette adresse située à quelques pas du cimetière du Père Lachaise dans le 20è arrondissement de Paris.
Ensuite on retrouve Superfly Records situé dans le 3è arrondissement où l’on déniche des disques aux sonorités afro, latines, funk et soul afin de rajouter un peu d’énergie.
C’est bien évidemment Dizonord qui est ensuite sur notre liste : présent à Paris et à Marseille, chacun.e y trouvera son plaisir. Mais ce que l’on aime, ce sont ces platines avec casques pour écouter directement son disque et être sur.e de l’achat que l’on veut faire !
Enfin, c’est Hark Records, rue Léon Frot dans le 11è. Le néon « Hark » attire les regards depuis l’extérieur, et à raison : le mélange des genres, la hauteur sous plafond et la gentillesse des vendeur.euses en fait un lieu incontournable, d’autant plus qu’il est joint à un véritable laboratoire musical à l’arrière, dont on peut apercevoir les coulisses en passant par la rue de la Vaquerie !
Dans le 11ème, c’est un véritable temple des disquaires : à quelques pas de l’impressionnant Hark Records, on trouve Comets où l’on peut boire son café de spécialité et trouver de beaux disques, le tout dans une ambiance chaleureuse et intimiste.
En poussant la promenade dans le 11è, on peut se rendre à Heart Beat Vinyl, rue Godefroy Cavaignac. Les prix sont élevés, mais ne feront pas peur à celleux dont le pouvoir d’achat permet de remplir les envies musicales. La sélection jazz, japonaise ou seventies répond à tous les goûts, surtout que le rangement est impeccable, permettant de s’y retrouver parfaitement.
Enfin, on vous recommande le cultissime Synchrophone, où la musique électronique prime dans une sélection de qualité et une atmosphère accueillante.
Dans le 5è : en descendant rue de la Montagne Sainte-Geneviève pour une balade dominicale, ou à la sortie des cours, on trouve La Dame Blanche, un disquaire où jazz et classiques se rejoignent dans une petite boutique qui abrite une vraie caverne aux merveilles ! Le propriétaire est adorable et de très bons conseils !
Quelques mètres plus loin, toujours dans le Quartier Latin rue des écoles, on trouve CrocoDisc où occasion et nouveautés cohabitent dans une ambiance rétro où boule disco et crocodile partagent la vedette en hauteur.
Voilà de quoi célébrer la musique et les disquaires indépendants parisiens : c’est l’occasion pour toutes de foncer dans les adresses que l’on vient de vous citer, puisque toutes participent à cette journée de célébration musicale. Des vinyles en édition limitée seront présents dans les bacs tandis que des événements et interludes musicaux rythmeront la journée et les lieux.
De plus, se replonger dans ces recoins culturels permet de soutenir les boutiques indépendantes et de lutter contre l’hégémonie de la Fnac ou autres grands distributeurs tout en gardant le vivant de la musique et le contact avec les autres passionné.es !
visuel : ©Camille Zingraff, Comets