La tempête qui était pourtant prévue hier soir, a réussi à surprendre la France entière. En quelques secondes, le ciel éclairci a laissé place à des rafales de vents impressionnantes, des nuages et du brouillard qui ont recouvert jusqu’à l’entièreté de la tour Eiffel.
À Paris, la toiture du Grand Palais a cédé sous la pluie, laissant passer des quantités d’au bout milieu de la représentation de Finir en beauté de Mohamed El Khatib, et forçant l’évacuation. La salle a été en partie inondée. « Le grand Palais n’est pas étanche » témoigne notre journaliste Laura Dumez présente lors de la représentation d’hier soir. Elle témoigne d’un moment aussi inattendu que dangereux puisque l’évacuation s’est faite à la suite des risques d’électrocution.
Une panique générale qui s’est étendue jusqu’à l’Assemblée Nationale, interrompant le discours du Premier ministre François Bayrou, à cause d’une fuite au-dessus de la tribune.
Les routes de la voie de Georges Pompidou et les boulevards parisiens ont été encombrées d’arbres. Les voitures ont dû faire face aux chaussées inondées et au manque de visibilité.
Dans le sud d’Ouest des grêlons de huit centimètres de diamètre ont ravagé la région. D’après France Info, la plupart des bâtiments dans les Landes ont été dévastés.
Une situation qui prête à l’amusement pour certain.es, des policier.es en ont profité pour diffuser la musique de Titanic dans les rues inondées. Mais derrière cette situation qui peut sembler amusante se révèle des problèmes de gestion de fond.
Les lignes de pompiers surchargées, les routes encombrées, les perturbations dans les transports en commun… un phénomène qui touche toute la France et laissent deux morts. Cet évènement n’est pas sans nous rappeler les risques des changements climatiques sur nos modes de vie et nos monuments, des lieux qui ne paraissent pas adaptés à ces modifications météorologiques.
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